À la suite du sommet tenu à Malabo, la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC) a déclaré qu’elle maintiendrait les sanctions contre le Gabon jusqu’au rétablissement de l’ordre constitutionnel dans le pays, malgré une transition jugée « paisible et inclusive ».
La décision de la CEEAC survient après le coup d’État ayant évincé le président Ali Bongo. Bien que reconnaissant la nature calme et inclusive de la transition gabonaise, la communauté régionale a décidé de maintenir la suspension de la participation du Gabon à ses activités, selon un communiqué publié à l’issue du sommet à Djibloho, en Guinée équatoriale.
Cette annonce laisse en suspens les espoirs de réintégration internationale du Gabon, près de quatre mois après le coup d’État. Le général Oligui, désormais à la tête du pays, a rencontré les dirigeants de la plupart des pays membres de la CEEAC, à l’exception du président angolais Joao Lourenco.
Certains dirigeants de la région d’Afrique centrale expriment leur réticence à une réhabilitation rapide du Gabon, soulignant les inquiétudes liées à la perpétration d’un coup d’État dans le pays.
Cette décision maintient ainsi une pression diplomatique sur le Gabon et reflète les préoccupations persistantes au sein de la CEEAC quant au rétablissement de l’ordre constitutionnel avant toute levée des sanctions.