Le 10 septembre, au Centre des opérations des urgences de santé publique (CCOUSP), le ministre de la Santé publique, Malachie Manaouda, a présenté la nouvelle situation épidémiologique du Cameroun, en mettant particulièrement l’accent sur l’épidémie de Mpox (variole du singe).
Cette maladie, classée « urgence de santé publique de portée internationale » par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a refait surface au Cameroun en avril 2024, avec un total de 46 cas suspects. Parmi eux, 6 cas ont été confirmés et 2 décès enregistrés.
Malachie Manaouda a rassuré la population, précisant que le Mpox est sous surveillance étroite sur l’ensemble du territoire national. « La présence du virus dans un contexte d’urgence internationale impose une vigilance accrue et une préparation adéquate pour réagir rapidement à toute flambée », a-t-il déclaré lors de son intervention.
Les mesures mises en place pour renforcer cette surveillance sont multiples. Elles incluent le renforcement des capacités de gestion des cas de Mpox dans les secteurs de la santé humaine, animale et environnementale, ainsi que la formation des acteurs de ces différents secteurs. Les capacités de diagnostic sont également renforcées, et des outils de sensibilisation multisectoriels sont en cours de diffusion à travers le pays.
Le Cameroun bénéficie également du soutien de l’OMS, qui déploie un plan de riposte mondial d’une valeur de 600 millions d’euros, soit environ 393 milliards de FCFA. Ce plan, mis en place sur une période de six mois, vise à contenir l’évolution du virus, dont le principal foyer demeure la République démocratique du Congo (RDC).
Face à cette crise sanitaire, le Cameroun entend bien jouer sa part dans la lutte contre le Mpox, avec l’espoir de stopper l’expansion du virus à travers des actions coordonnées et une vigilance accrue.