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Environnement. Les espaces marins français ne sont pas suffisamment protégés

Depuis vendredi, et jusqu’au 9 février, le Congrès international sur les aires marines protégées se tient au Canada. Ce congrès est chargé d’élaborer la feuille de route pour la conservation des océans, dans le but de mettre en œuvre le nouveau cadre mondial de la biodiversité post-2020, qui formule l’objectif de protéger au moins 30% des océans. de la planète d’ici 2030 avec des aires marines protégées.

Dans ce domaine, la France, qui possède le deuxième espace maritime du monde, a du pain sur la planche, estiment deux associations. Alors que le pays s’est engagé à placer 10 % de ses espaces terrestres et marins sous protection forte, seuls « 4 % des eaux françaises sont aujourd’hui fortement protégées », observe le Comité français de l’Union internationale pour la conservation de la nature. nature. Le réseau des aires marines protégées françaises serait aussi un véritable « mille-feuille administratif », selon le rapport de l’association Bloom.

Définitions

Une aire marine protégée est « un espace délimité en mer qui répond aux objectifs de protection de la biodiversité marine et qui favorise la gestion durable des activités maritimes », selon le ministère de l’Ecologie. Selon l’Union internationale pour la conservation de la nature, il s’agit d’une « aire géographique clairement délimitée, reconnue, dédiée et gérée, par tous moyens efficaces, légaux ou non, afin d’assurer la conservation à long terme de la nature et des services écosystémiques associés ». et valeurs culturelles ».

Une zone de protection forte est « une zone géographique dans laquelle les pressions générées par les activités humaines susceptibles de compromettre la conservation des enjeux écologiques sont absentes, évitées, supprimées ou fortement limitées, et ce de manière durable, grâce à la mise en place de protections foncières ou de réglementations appropriées, combinées avec un contrôle effectif des activités concernées », selon le décret publié au Journal officiel.

Territoires oubliés

Alors que « les îles de la Caraïbe constituent l’un des 36 hotspots mondiaux de biodiversité, caractérisé par un grand nombre d’espèces endémiques particulièrement menacées », seuls 1,52% du sous-bassin maritime de la Guadeloupe, 3,4% de celui de Saint-Martin, 0,3% de celui de Saint-Barthélémy est actuellement protégé, observe l’Union internationale pour la conservation de la nature.

Les chiffres dans le reste de l’outre-mer ne sont guère meilleurs, à l’exception de la Martinique (100 %) et de Mayotte (99 %) : 0,01 % du sous-bassin maritime de Saint Pierre-et-Miquelon, 0,01 % de la Réunion et 0,66% de celui de la Guyane française sont protégés.

En cause, un retard dans l’adoption des textes devant servir de cadres à la mise en œuvre de ces protections. Un seul document stratégique (celui du bassin maritime des…

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