Alors que le Rwanda se prépare à commémorer les 30 ans du génocide de 1994, qui a coûté la vie à entre 800 000 et un million de Tutsis en l’espace de 100 jours, le président français, Emmanuel Macron, a admis que la France aurait pu arrêter le génocide avec ses alliés occidentaux et africains, mais qu’elle n’en a pas eu la volonté.
Emmanuel Macron, qui avait déjà reconnu la responsabilité de la France dans le génocide en 2021, s’exprimera sur le sujet dimanche par le biais d’une vidéo qui sera publiée sur ses réseaux sociaux, selon une source à l’Élysée.
Bien qu’invité par le président rwandais, Paul Kagame, Emmanuel Macron ne se rendra pas aux commémorations. Il sera représenté par le ministre des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, et par le secrétaire d’État chargé de la Mer, Hervé Berville.
Cette admission franche de la part du président français marque une étape significative dans la reconnaissance des responsabilités de la France dans le génocide rwandais. Bien que des progrès aient été réalisés dans la réconciliation entre la France et le Rwanda, cette déclaration souligne l’importance de la vérité et de la mémoire pour l’avenir des relations entre les deux pays.