Dans le quartier animé de Douala IV (Bonaberi), une inquiétude croissante se manifeste concernant le comportement des agents de la police municipale, dont les actions deviennent une source de détresse pour les résidents de tous âges.
Des rapports indiquent que ces agents non formés, souvent soutenus par certains policiers et gendarmes, se livrent à des actions qui violent les droits des citoyens.
Saisies illégales de véhicules
L’un des problèmes les plus troublants concerne la manière dont ces agents ciblent les véhicules. Les habitants rapportent que s’arrêter brièvement en bord de route, même pour répondre à un appel téléphonique ou effectuer une transaction rapide, peut entraîner un harcèlement injustifié.
Les agents arrêtent les conducteurs alors qu’ils sont encore dans leurs voitures avec le moteur en marche, saisissent leurs documents et, dans de nombreux cas, remorquent leurs véhicules. Les propriétaires sont alors contraints de payer des amendes exorbitantes, à partir de 25 000 francs CFA, pour récupérer leurs voitures.
Allégations de corruption
La situation est aggravée par des allégations selon lesquelles les amendes collectées ne sont pas entièrement comptabilisées par les canaux officiels. Au lieu de cela, il est affirmé que ces sommes sont partagées entre les agents, soulevant de sérieuses questions sur la corruption et l’abus de pouvoir. La peur des représailles a laissé de nombreux résidents se sentir impuissants, car toute tentative de dénoncer ces pratiques risque de se heurter à un harcèlement supplémentaire.
Un appel à l’intervention du gouvernement
Cette lamentation soulève une question critique pour les dirigeants du Cameroun : le chef de l’État, connu pour son dévouement au bien-être du pays, a-t-il autorisé de tels comportements ? Les citoyens de Douala IV (Bonaberi) appellent à une enquête approfondie sur ces pratiques. Ils cherchent des assurances que les pouvoirs conférés aux forces de l’ordre ne sont pas abusés et que leurs droits seront protégés.
En réponse à ces préoccupations, les autorités locales et nationales sont invitées à intervenir rapidement pour restaurer la confiance des citoyens et garantir que les actions des forces de l’ordre respectent les principes de justice et de légalité.