L’armée camerounaise a récemment mené une opération réussie dans la région de Kumba, au Cameroun, au cours de laquelle elle a neutralisé un dangereux général autoproclamé des combattants sécessionnistes. Selon des sources locales, le général Bitakola a été tué par les forces spéciales dans la localité de 3 corner Bekono. Son cadavre sera exposé sur la place publique de Kumba ce mardi matin.
Cette démonstration de force de l’armée camerounaise témoigne de son engagement à mettre fin au conflit qui sévit dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du pays. Depuis 2017, ce conflit a déjà causé la mort de 6 000 personnes et le déplacement de 800 000 autres, selon un rapport de l’Organisation non gouvernementale International Crisis Group (ICG).
Le rapport de l’ICG souligne également les conséquences dévastatrices de ce conflit sur les femmes, les enfants et l’éducation. En effet, les femmes et les enfants représentent 60% de la population déplacée et sont confrontés à des risques spécifiques tels que les violences sexistes et la traite des enfants. De plus, plus de 700 000 enfants ont vu leur éducation perturbée en raison de ce conflit.
La crise anglophone au Cameroun, également connue sous le nom de guerre d’Ambazonie ou guerre civile camerounaise, est le résultat d’un problème anglophone de longue date et de la crise socio-politique spécifique des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du pays depuis fin 2016.
Il est important de souligner que la résolution de ce conflit nécessitera des efforts concertés de la part du gouvernement camerounais, des groupes séparatistes et de la communauté internationale. Les citoyens camerounais espèrent que des mesures concrètes seront prises pour apaiser les tensions et mettre fin à la violence qui a déjà causé tant de souffrances.
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