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Célébration : L’UDC rend hommage à Adamou Ndam Njoya

A l’occasion de la rentrée politique du parti politique, le 24 octobre, des militants et sympathisants de l’Union démocratique du Cameroun ont prié pour le repos de l’âme du disparu.

L’Union démocratique du Cameroun (Udc) a effectué sa rentrée politique le 24 octobre 2020 à Douala. Les militants et sympathisants du parti politique de l’opposition ont saisi l’occasion pour honorer la mémoire et les œuvres de celui qui fut, entre autres casquettes, un homme politique, homme de culture, écrivain, poète, philosophe et défenseur de l’environnement, d’après son épouse Patricia Tomaïno Ndam Njoya, qui présidait les cérémonies en présence des cadres du parti et de l’élite Bamoun de Douala et d’ailleurs. Selon la veuve Ndam Njoya, qui trône à la tête de la commune de Foumban depuis le double scrutin municipal et législatif du 09 février, il était question d’honorer la mémoire de ce leader politique disparu le 07 mars 2020, et qui fut plusieurs fois candidat à l’élection présidentielle, face à Paul Biya, sans succès hélas.

Selon l’élue, la cérémonie de samedi dernier a été retardée à cause de la pandémie du coronavirus, qui a commencé à sévir dans le Triangle national le même mois où est décédé son époux. « Pour nous il était important d’être en communion physiquement. Depuis,que nous avons été éprouvés, plusieurs prières ont été dites, chacun dans sa maison, en famille réduite à Foumban, à l’international et dans la sous-région Afrique », a déclaré la présidente nationale de l’Udc, qui a succédé son mari à la tête du parti.

La cérémonie d’hommages a été précédée par une visite de courtoisie chez l’archevêque émérite de Douala, Son Éminence le cardinal Christian Whygan Tumi, en guise de gratitude. Car, en décembre 2019, soit trois mois avant le décès du docteur Adamou Ndam Njoya, Christian Tumi avait présidé un évènement en l’honneur du défunt, dont les œuvres étaient alors célébrées. Homme de foi, Adamou Ndam Njoya était par ailleurs le président de la Conférence mondiale des religions pour la paix, et le tout premier président de l’Association camerounaise pour le dialogue interreligieux. Ce qui pourrait sans doute, au-delà de sa pluridisciplinarité, expliquer aussi sa proximité avec l’ancien archevêque de Douala, qui a dit une prière en sa mémoire samedi dernier.

source: Le jour n°3286

 

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