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Catastrophe ferroviaire d’Eséka : 4 ans déjà

Quatre années après la survenance de cette tragédie qui a fait 80 morts et plus de 500 blessés, la douleur reste perceptible.

Quatre années se sont écoulées. La douleur reste perceptible auprès des proches des disparus pendant la plus grave catastrophe ferroviaire que le pays a connue ce fameux 21 octobre 2016 à Eséka. Selon les chiffres officiels, l’accident ferroviaire d’Eséka a fait 80 morts et plus ,de 500 blessés. Le même bilan fait également état de sept personnes disparues parmi lesquelles un notaire. Ce « vendredi noir », le train Camrail a quitté la. gare ferroviaire de Yaoundé aux environs de 11 h. Ce train était censé partir à 10h. Le retard avait été causé par le fait que les wagons avaient été rallongés. Le trafic routier entre Douala et Yaoundé a été coupé le même jour après l’effondrement du Pont sur la rivière Manyai, une localité située à 60 km de Yaoundé.

Avant la survenue de l’accident, une rumeur dans ce sens avait fait le tour des réseaux sociaux. Edgard Alain Mebe Ngo’o, le ministre des Transports au moment des faits, était allé sur la radio nationale démentir cette rumeur. Malheureusement pendant que le ministre apportait un démenti, la catastrophe était en train de se produire. Quelle coïncidence ? Il était exactement 13h 30 lorsque la tragédie est survenue non loin de la gare ferroviaire d’Eséka, semant stupeur et désolation dans la République. Quelques jours après le drame, une cellule de crise avait été mise en place. Le but de cette cellule était de prendre soin des blessés, de proposer un plan d’assistance pour les familles des victimes. Dans la même mouvance, le président de la République avait mis sur pied une commission d’enquête dirigée par le premier ministre.

Ladite commission avait pour objectif de faire la lumière sur les causes du drame. Cinq mois plus tard, la Commission d’enquête a établi la responsabilité de l’entreprise Camrail sur ce drame. Selon les résultats de l’enquête le chauffeur du train qui avait été placé en garde à vue à la direction de la police judicaire au lendemain du drame était en excès de vitesse. Le président de la république décidait également du déblocage d’une somme d’un milliard F.Cfa pour assister les victimes ainsi que leurs familles.

Les responsables de Camrail ont été traduits devant le tribunal d’Eséka par un Collectifs d’avocats constitué pour représenter les familles des victimes. Le 26 septembre 2018, le tribunal de première instance d’2séka condamnait l’entreprise Camrail pour « homicide et blessures involontaires et activités dangereuse.

Autre mesure prise par le président de la république, est la construction d’un monument en l’honneur des victimes. Les travaux de construction de cet ouvrage ont démarré depuis plus de trois ans. A en croire au maire de la commune d’Eséka, l’ouvrage est actuellement abandonné dans une broussaille.

source: Le jour n°3282

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