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Cameroun : le prix du pain reste inchangé

L’information est contenue dans un communiqué publié hier par le Bureau national du syndicat patronal des boulangers du Cameroun.

Contrairement aux informations véhiculées par une certaine presse, il n’y a pas de bras de fer entre le gouvernement et les meuniers et aucune augmentation du prix du pain n’est à l’ordre du jour.

Dans un communiqué publié mercredi, le Bureau national du syndicat patronal des boulangers du Cameroun est monté au créneau pour éclairer l’opinion à propos des rumeurs qui circulent autour de l’augmentation des prix de la farine de blé et du pain.

Le document qui porte la signature de Jean Claude Yiepmou Kapwa, président national du syndicat patronal des boulangers, souligne que les négociations se poursuivent avec les « pouvoirs pubiics, tes minotiers et tes associations de défenses des droits des consommateurs », afin de trouver des solutions durables.

Jean Claude Yiepmou Kapwa indique qu’au bout de ces négociations, son organisation informera l’opinion publique. il précise par ailleurs qu’en attendant les résultats des différentes concertations, « aucune augmentation n’est permise sur tes prix de farine et du pain sur l’ensembte du territoire national ».

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Cette décision du syndicat patronal des boulangers est d’autant plus salutaire que le pain compte parmi les denrées les plus consommées au monde. En outre, le secteur de la boulangerie est un grand pourvoyeur d’emplois au Cameroun en particulier.

Crise sanitaire

Notons que la menace de hausse du prix du pain est consécutive à l’envol du prix du blé sur le marché international, une denrée essentiellement produite dans les pays occidentaux. A cette situation, il faut ajouter une crise assez sévère dans le secteur du fret maritime, déclenchée par la crise sanitaire due au Covid-19.

Au ministère du Commerce, où les concertations se poursuivent, la réflexion va dans le sens de développer au Cameroun des produits de minoterie capables de se substituer à la farine de blé. Dans cette perspective, il est évident que le pays produit un certain nombre de céréales et de féculents, au potentiel énorme… Mais, en attendant, il est surtout question de trouver une parade au plus pressé : l’inquiétude des consommateurs de voir augmenter le prix d’une denrée qui pour certains se rapporte carrément à la vie…

Le Messager

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