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Bengon, fille de Saint-Désir Atango : « depuis ce jour-là, beaucoup de choses ont changé dans nos vies »

Dans un extrait d’un reportage réalisé en 2022 par Equinoxe TV, les filles du chanteur Saint-Désir Atango, aujourd’hui au cœur d’un gros scandale d’inceste, racontent la relation particulière qu’elles ont avec leur géniteur.

Pour Bengon, aujourd’hui âgée de 31 ans et nouvellement maman : « Mon papa, c’est un homme très spirituel. Depuis sa révélation en France, parce qu’il n’a pas vécu avec nous pendant près de 16 ans. Donc, quand il est revenu au Cameroun, il nous a raconté sa révélation faite en France.

Et depuis ce jour-là, beaucoup de choses ont changé dans nos vies. Notamment, notre côté, c’est spirituel. Donc, nous avons adhéré à la spiritualité de notre papa. Comme on le dit souvent, les premiers disciples du Père sont ses enfants« .

A propos de leur relation, Bengon la décrit comme « très, très personnelle, en fait. C’est le respect, la pratique, les confidences, les conseils, beaucoup de conseils. On travaille beaucoup sur ce côté-là, en fait. Et on essaie à chaque moment de rattraper ces 16 ans qu’on n’a pas passés avec lui. »

Pour la cadette de Bengon, Atangana Ng’Ottou : « Il n’y a pas eu de difficultés. Il a facilement adhéré. Parce que c’est quelque chose que nos ancêtres pratiquaient avant l’arrivée des Églises. Donc, c’est un peu comme l’animisme. Parce qu’on prie face au divin.

Avec mon papa, c’est quelque chose de vraiment important. Parce que c’est quelqu’un de spirituel. Et en plus, il nous fait souvent rire. Il est gentil avec nous. Et il nous donne vraiment beaucoup d’amour« . 

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Pour rappel, le Code pénal camerounais, en son article 360, ne laisse place à aucune ambiguïté : l’inceste est passible d’une peine d’un à trois ans de prison et d’une amende allant jusqu’à 500 000 francs CFA.

Me Émilie Keng, avocate au barreau de Yaoundé, est formelle : « Le consentement n’est pas recevable dans ces cas d’autorité parentale. La justice doit agir pour protéger les victimes ».

Le procureur de la République et le ministère de la Justice n’ont pas encore réagi officiellement. Une enquête préliminaire serait toutefois en cours.

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