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Ambazonie : les leaders séparatistes maintiennent leur demande d’indépendance malgré les avertissements de l’ONU

Les dirigeants du mouvement séparatiste d’Ambazonie, qui lutte pour l’indépendance des régions anglophones du Cameroun, ont réaffirmé leur détermination à obtenir l’indépendance, malgré les avertissements fermes de la communauté internationale.

Julius Fondong, chargé des affaires politiques aux Nations Unies, a récemment clarifié la position de l’ONU, indiquant qu’elle n’accorderait jamais l’indépendance à l’Ambazonie.

Cette prise de position intervient alors que les séparatistes prévoient un confinement de deux semaines dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, visant à perturber la reprise des cours. Selon les leaders séparatistes, cette stratégie a pour but d’attirer l’attention de l’ONU sur leur cause. Depuis 2016, ils luttent pour créer un État indépendant appelé Ambazonie.

Fondong a exprimé son profond désaccord avec l’utilisation de l’éducation des enfants comme un outil dans ce conflit. « Utiliser l’éducation des enfants pour atteindre un objectif politique est inacceptable », a-t-il déclaré, en ajoutant que « l’ONU ne traite ni ne reconnaît jamais un groupe qui arme l’éducation des enfants ».

Les réactions des dirigeants séparatistes ne se sont pas fait attendre. Chris Anu, chef du gouvernement intérimaire autoproclamé d’Ambazonie, a nié toute accusation d’utilisation de l’éducation comme une arme. Il a affirmé que les écoles devaient respecter les normes définies par les séparatistes et non celles imposées par le gouvernement camerounais.

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Pour sa part, Cho Ayaba Lucas, chef du Conseil de gouvernement d’Ambazonie, a soutenu que les blocages et autres formes de résistance visent à délégitimer l’autorité de l’État camerounais dans les régions concernées.

Malgré ces justifications, des rapports confirment que certaines écoles ont été transformées en camps par les séparatistes, ce qui soulève des préoccupations quant à l’impact de ce conflit sur l’éducation des enfants dans ces régions. La situation reste tendue, alors que la communauté internationale continue d’exhorter au dialogue pour trouver une solution pacifique au conflit.

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