Les États-Unis ont récemment intensifié leurs efforts pour répondre aux besoins humanitaires dans les régions en proie aux conflits au Cameroun, en envoyant une cargaison de 70 000 sacs de riz vers le pays.
L’arrivée de cette cargaison, le 1er juillet 2024, au port de Douala, a été marquée par la réception par les responsables de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) au Cameroun.
« Aujourd’hui, 70 000 sacs de riz (de 50 kg chacun) sont arrivés au Port de Douala, fournis par le gouvernement des États-Unis pour l’assistance humanitaire au Cameroun. Le représentant pays de l’USAID – Agence des États-Unis pour le développement international, Phillipe Accilien, et l’Conseiller humanitaire régional de l’USAID, John Grabowski, étaient sur place pour observer les opérations de déchargement du riz expédié directement des États-Unis avec le soutien du peuple américain », a annoncé l’ambassade américaine au Cameroun dans un communiqué.
La déclaration a ajouté : « Cette contribution contribuera à renforcer la sécurité alimentaire au Cameroun en apportant un soutien essentiel aux ménages les plus vulnérables, notamment ceux affectés par les crises dans les régions de l’Adamawa, de l’Est, de l’Extrême-Nord, du Nord, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. »
Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA), environ 3,4 millions de personnes au Cameroun font face aux impacts des conflits, de la violence, des chocs climatiques et des épidémies. Le pays compte près d’un million de personnes déplacées internes (PDI) et un demi-million de rapatriés. De plus, le Cameroun accueille environ un demi-million de réfugiés et de demandeurs d’asile.
Les conflits en cours dans le bassin du lac Tchad, les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, ainsi que les répercussions de la crise des réfugiés en République centrafricaine, continuent de compromettre le bien-être et les conditions de vie de la population.
Au moins 2,5 millions de personnes font actuellement face à une insécurité alimentaire aiguë.
Les besoins en protection sont également urgents : les femmes et les filles sont confrontées à des risques élevés de violence basée sur le genre, tandis que les hommes et les garçons sont plus vulnérables à l’arrestation et à la détention arbitraires, ainsi qu’à la mort et aux blessures.