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Affaire Longue Longue : le président de la CDHC pointé du doigt pour sa réaction controverse face à la torture

Sensé prévenir les actes de torture et les traitements inhumains, James Mouangue Kobila n’a pas coassé depuis le début de l’affaire de torture de l’artiste Longue Longue, mais en sous marin, le président de la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun (CDHC) pense que la vidéo qui a fuité est un complot contre l’Etat du Cameroun.

Une banalisation inquiétante de la torture qui donne à réfléchir sur ce personnage sulfureux qui siège à la tête de la CDHC.

James Mouangue Kobila, le président de la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun (CDHC) a joint sa voix avec les internautes qui tournent en dérision les actes de torture subis par l’artiste Longue Longue. Dans une lettre adressée à Joseph Beti Assomo, le ministre de la Défense, James Mouangue Kobila estime que la publication de cette vidéo horrible relève d’un complot contre l’Etat du Cameroun.

« …la diffusion de cette vidéo dont les faits remontent à 2019 ne résulte pas du hasard, car ses instigateurs sont certainement informés du passage de l’État du Cameroun devant le Comité contre la torture les 13 et 14 novembre 2024, à l’occasion de sa 81e session prévue du 28 octobre au 22 novembre 2024…..La publication de cette vidéo en ce moment participe donc manifestement d’une manœuvre des contempteurs du Cameroun tendant à saisir cette double occasion pour ternir l’image du pays en portant, par ricochet, atteinte à l’intérêt supérieur de l’État ainsi qu’à sa souveraineté », écrit James Mouangue Kobila, non sans demander timidement l’urgence d’une enquête sur cette affaire.

Une sortie qui scandalise plus d’un observateur et expose à suffire le visage hideux du personnage qui trône à la tête de la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun (CDHC). Etant lui-même englué dans de grave accusation de mœurs, Mouangue Kobila éviterait-il de se prononcer sur certaines affaires au risque d’être taxer de contre-exemple ? Qui sait ?

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Le fait est que depuis qu’il a été accusé de harcèlement sexuel par son ancienne collaboratrice, James Mouangue Kobila évite de parler de certains sujets sensibles. On se souvient de l’affaire Herve Bopda où la CDHC avait de la peine à se prononcer. Pourtant, la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun fait office de mécanisme national de prévention de la torture selon la loi numéro 2019/014 du 19 juillet 2019.

Par cette dernière actualité, James Mouangue Kobila, prouve aux yeux du monde qu’il n’a ni la liberté et ni la poigne encore moins la compétence et l’éthique pour diriger la CDHC. Vivement qu’on le démissionne !

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