La note du 5 avril du ministre, directeur du cabinet civil de la présidence de la République, Samuel Mvondo Ayolo, indiquant que le président Biya a autorisé la reprise des célébrations du 20 mai mais sans réception a suscité des interprétations diverses.
Selon certains, le chef de l’État, le président Paul Biya, se bat simplement pour contrôler les dépenses publiques excessives.
Ce n’est un secret pour personne que des milliards d’argent des contribuables sont dépensés dans tout le pays lors de telles journées pour organiser des fêtes somptueuses qui, selon certains, n’ajoutent rien au développement du Cameroun.
Pour d’autres, le président Paul Biya souhaite une célébration discrète pour réduire les longues heures de protocole et de standing lorsqu’il préside l’événement.
Beaucoup attribuent cela à son salaire qui, selon eux, signifie qu’il n’a pas assez d’énergie pour résister à un long match passé.