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Un sommeil irrégulier peut être nocif pour votre cœur, selon une étude

Lorsque vous ne dormez pas suffisamment, les conséquences à court terme sont perceptibles : vous êtes peut-être distrait au travail ou vif avec vos proches. Mais en arrière-plan, des habitudes de sommeil irrégulières et de mauvaise qualité pourraient augmenter votre risque de développer une maladie cardiovasculaire, selon une étude publiée cette semaine dans le Journal of the American Heart Association.

« Cette étude est l’une des premières enquêtes à fournir des preuves d’un lien entre la durée du sommeil irrégulier et le rythme irrégulier du sommeil et l’athérosclérose », a déclaré l’auteur principal de l’étude, Kelsie Full, professeur adjoint de médecine à la division d’épidémiologie du Vanderbilt University Medical Center à Nashville. .

L’athérosclérose est l’accumulation de plaque dans les artères, selon l’American Heart Association. Cette plaque est composée de cholestérol, de corps gras, de déchets cellulaires, de calcium et de fibrine, agent de coagulation du sang. Au fur et à mesure que la plaque s’accumule, les parois des vaisseaux sanguins s’épaississent, ce qui réduit le flux sanguin et diminue donc la quantité d’oxygène et d’autres nutriments atteignant le reste du corps. L’athérosclérose peut entraîner des problèmes de santé cardiovasculaire, y compris les maladies coronariennes, l’angine de poitrine, les crises cardiaques, les accidents vasculaires cérébraux et les maladies des artères carotides ou périphériques.

Un mauvais sommeil – y compris une mauvaise qualité, une quantité anormale et un sommeil fragmenté – a déjà été associé aux maladies cardiovasculaires et aux décès liés aux maladies cardiovasculaires, mais on en savait moins sur les associations spécifiques entre la régularité du sommeil et l’athérosclérose.

La régularité du sommeil, ont défini les auteurs de la nouvelle étude, est estimée par les variations de la durée du sommeil (combien de temps quelqu’un dort chaque nuit) et du moment du sommeil (l’heure à laquelle quelqu’un s’endort la nuit) – moins il y a de variations, mieux c’est.

Les auteurs ont cherché à en savoir plus sur cette relation en analysant le sommeil des personnes âgées – 69 ans en moyenne – qui ont participé à l’étude multiethnique sur l’athérosclérose, une étude de cohorte longitudinale conçue pour étudier la prévalence et la progression des facteurs de risque. pour les maladies cardiovasculaires. Plus de 2 000 participants ont été recrutés entre 2000 et 2002 dans le Minnesota, le Maryland, l’Illinois, la Caroline du Nord, la Californie et l’État de New York.

Au cours des évaluations du sommeil menées entre 2010 et 2013, les participants ont tenu un journal de sommeil pendant sept jours…

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