Treize ressortissants étrangers originaires de Madagascar et de la République démocratique du Congo (RDC) ont été secourus suite au démantèlement d’un réseau de traite d’êtres humains par la gendarmerie camerounaise à Yaoundé. Cette opération, menée le 19 mars 2025, a permis l’arrestation de trois suspects.
Parmi les victimes figuraient sept jeunes Malgaches et six ressortissants de la RDC, séquestrés dans une résidence privée située dans le quartier de Nkomo à Yaoundé.
Les victimes ont été attirées par des offres d’emploi alléchantes publiées sur les réseaux sociaux, promettant un brillant avenir professionnel au Cameroun.
Croyant en ces opportunités, elles se sont rendues au Cameroun ; les Malgaches ont pris l’avion, tandis que les Congolais ont voyagé par voie terrestre. Les autorités ont révélé que certaines victimes étaient en captivité depuis octobre 2024.
Après une longue période de captivité et avoir perdu tout espoir d’obtenir un emploi bien rémunéré, les victimes se sont confiées à une organisation de défense des droits humains.
Les enquêtes ont permis d’identifier et de localiser la maison où elles étaient détenues. Il est remarquable que les riverains ignoraient totalement que de telles activités illégales se déroulaient dans l’immeuble.
À leur libération, les 13 victimes ont été emmenées dans un centre médical militaire pour y être soignées.
Par ailleurs, d’autres ressortissants malgaches devaient arriver à Yaoundé aujourd’hui, 24 mars, et pourraient avoir été victimes de ce réseau. La gendarmerie camerounaise a insisté sur la nécessité de rester vigilant face aux offres d’emploi en ligne.
Cette intervention met en lumière une tendance criminelle inquiétante qui exploite les vulnérabilités des jeunes Africains en quête d’opportunités économiques sur le continent.