Les faits se sont déroulés dans un village situé dans le département de la Sanaga Maritime, région du Littoral, il y quelques jours.
Au Cameroun un jeune homme a été victime d’une attaque d’un groupe de chimpanzés. Des témoins racontent que l’homme de la trentaine a été attaqué alors qu’il se trouvait dans une plantation. « Nous étions au champ en train de travailler. Un groupe de chimpanzés s’est amené comme d’habitude. Alors que nous tous observions leur passage, les bêtes se sont jetées sur lui et son visage a été arraché », raconte un proche de la victime.
C’est la deuxième victime d’une agression d’un animal au Cameroun en l’espace de quelques semaines seulement. Fin mai 2024, une hygiène a arraché le bras d’un enfant de 6 ans au zoo de Mvog Beti à Yaoundé.
Selon l’information rapportée par le ministre des Forêts et de la Faune. Le petit garçon âgé de 6 ans s’est fait couper une partie de son avant-bras par une hyène tachetée (crocuta-crocuta) occupant un enclos du zoo botanique de Mvog-Betsi, situé dans le VIe arrondissement de Yaoundé.
Le drame s’est produit le 27 mai dernier aux environs de 16h heures locales. Le ministre Jules Doret Ndongo, ministre des Foret et de la Faune avait expliqué que « l’enfant avait commis l’imprudence de franchir le cordon de sécurité, de s’approcher de la cage et d’y introduire son bras à l’effet de toucher l’animal », avait précisé le membre du gouvernement dans un communiqué.
Les photographies du jeune couché au Centre des urgences de l’Hôpital Central de Yaoundé avaient choqué les internautes. Mais le ministre avait essayé de rassurer les visiteurs. Selon lui, le zoo botanique de Mvog-Betsi reste et demeure un lieu de « récréation sécurise. Jules Doret Ndongo avait également annoncé l’ouverture d’une enquête administrative dont la suite reste inconnue.
Sa sortie avait suscité plusieurs critiques. « Il est difficile de comprendre comment un ministre de la République tente de jeter la faute sur un enfant de 6 ans dans un tel accident », écrivait un internaute. « Pire, il essaye de banaliser la gravité des faits », ajoute un autre.
« Le ministre dit que le parc est sécurisé, mais on est en face d’un accident grave qui va handicaper cet enfant toute sa vie. Il commet l’impair dans son communiqué de ne pas adresser un mot de soutien à la famille de la victime », commente un bloguer.
Au Cameroun, la loi ne prévoit aucune indemnisation pour les victimes d’attaques d’animaux des parcs. L’hyène tachetée mise en cause est la plus grande espèce d’hyènes et originaire de l’Afrique subsaharienne, elle est considérée comme avide, gloutonne, stupide, puissante et dangereuse.