fbpx

Cameroun Actuel

Un groupe d’experts sur le handicap néglige les voix importantes

La Confédération des organismes de personnes handicapées du Québec (COPHAN) et le Regroupement des activistes pour l’inclusion au Québec (RAPLIQ) sont déçus de ne pas avoir été considérés comme faisant partie du groupe d’experts mis sur pied par la ministre Sonia Bélanger qui examinera le concept de déficience neuromotrice, loin de faire consensus dans le cadre de la loi 11.

Or, ces groupes se retrouvent souvent en première ligne lorsque des personnes handicapées sont délaissées par le système et disposent d’une expertise pertinente et précise sur les notions de handicap.

La composition du comité annoncée hier comprend des médecins, des professeurs, des fonctionnaires, des usagers et l’Office des personnes handicapées du Québec (OPHQ). Le comité ne s’appuie sur aucune organisation de plaidoyer telle que COPHAN ou RAPLIQ. L’expertise basée sur l’expérience est essentielle dans un dossier aussi sensible que les soins de fin de vie.

aide médicale à vivre

Le COPHAN et le RAPLIQ ont respectivement présenté leurs mémoires les 28 et 29 mars 2023 à la Commission des relations avec les citoyens, dans le cadre de l’étude du projet de loi 11, concernant principalement l’élargissement des soins de fin de soins. la vie au Québec. Ils proposent l’aide médicale à vivre (AMV) avant celle à mourir. Ils veulent apporter leurs compétences à ce débat très sensible pour éviter d’éventuels abus.

La COPHAN et plusieurs de leurs membres, dont le RAPLIQ, croient que l’aide médicale à mourir (AMM) ne peut être une solution pour pallier les lacunes de notre système de santé, ses insuffisances et même ses nombreux dysfonctionnements.

En effet, en toutes circonstances, le respect de la personne et de la dignité humaine doit s’imposer sans compromis. Aussi, il ne fait aucun doute pour la et la ) que l’aide médicale à mourir peut être étendue aux personnes ayant une déficience neuromotrice, ni à d’autres diagnostics futurs. Cela n’a aucun sens de permettre aux gens d’avoir recours à l’aide médicale à mourir à cause d’un manque de service. Aussi, une demande anticipée d’aide médicale à mourir peut avoir lieu, croyons-nous, sous certaines conditions qui restent à mieux définir.

Dans les cas de douleur et de mort à l’agonie, la souffrance devrait être le facteur dominant dans la décision d’offrir l’AMM pour tous les handicaps.

Le Québec répond maintenant à plus de demandes d’AMM que la Belgique et les Pays-Bas. Entre avril 2021 et mars 2022, 5,1 % des décès dans la province résultent de l’intervention légalisée en 2015. Une tendance à la hausse qui se poursuit toujours.

Dignité

Depuis des années, tout le monde sait que le système de santé québécois est brisé, hypercentralisé et éloigné du cœur et de l’humanité des gens qu’il devrait normalement servir.

Nous restons profondément préoccupés par les conditions de vie imposées aux…

Lire la suite de l’article sur nouvelles-dujour.com

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Dernières nouvelles

Suivez-nous !

Lire aussi