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Transformation du bois : Bientôt une technopole à Edea

Un memorandum d’entente signé hier à Yaoundé entre l’Etat et la Société camerounaise d’industrialisation et d’exploitation du bois (Scieb).

Le projet de renaissance de la filière forêt-bcris dans la ville d’Edea prend progressivement corps. Hier, à Yaoundé, a été paraphé le mémorandum d’entente entre l’Etat du Cameroun et la Société camerounaise d’industrialisation et d’exploitation du bois (Scieb).

Les deux parties étaient respectivement représentées par le ministre des Mines, de l’industrie et du Développement technologique (Minmidt), Gabriel Dodo Ndoke et Mohamadou Hamida, directeur général de la Scieb.

Ce memorandum of undersatnding s’inscrit dans la perspective de la mise en place prochaine de la technopole forêt-bois sur le site de la défunte Cellulose du Cameroun (Cellu-cam) à Edea.

Soucieux de doper la valorisation industrielle du potentiel forestier et ligneux national, la Scieb s’engage, à travers ce projet à mettre sur pied une chaîne industrielle d’exploitation et de (multi)transformation du bois. Un écosystème durable et compétitif Edea va bientôt toucher du bois.

dont les investissements vont s’échelonner sur trois phases. Entre 2020 et 2022, le promoteur privé envisage réaliser un complexe industriel de haut niveau de production et de première, deuxième, troisième et quatrième transformation du bois.

Y seront adossés : un centre de formation aux métiers du bois, une zone de recherche et de développement ainsi que des structures commerciales et d’accompagnement des entreprises et Pme de la filière.

A moyen terme (2022-2024), il est prévu la construction d’une unité de production de bioénergie à base des rebuts de la production. A terme, à l’horizon 2024-2027, la Scieb entend implanter une usine de production de pâte à papier. A l’issue de la réalisation de ces différentes phases, la mobilisation des investissements va atteindre environ 80 milliards de F.

A cela s’ajoutent, selon le Minmidt, la création « d’au moins 2000 emplois directs et 6000 emplois indirects » et des retombées positives dans la fiscalité locale des communes qui seront impactées. Il faut préciser que ce partenariat public-privé s’intégre idéalement dans la mise en application du Plan directeur d’industrialisation (Pdi), « priorité du septennat en cours ».

Tout en réaffirmant la disponibilité du gouvernement à accompagner la Scieb dans la réalisation de ce projet, Gabriel Dodo Ndoke a exhorté cette dernière au respect des engagements contractuels et des délais de mise en œuvre.

Source: Cameroon Tribune

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