La Fédération Camerounaise de Football (Fécafoot) refuse de rester les bras croisés face à ce qu’elle estime être une violation de ses droits. Un communiqué diffusé ce mardi sur les ondes de la CRTV, média national, annonçait la nomination du Belge Marc Brys à la tête de la sélection nationale. Cette décision a été prise dans un contexte tendu, alors que la Fécafoot, désormais en charge de la gestion du football professionnel, se concentre sur l’organisation des matchs de la seconde phase des championnats.
Le président de la Fécafoot, conscient des défis qui l’attendent, semble pourtant prendre ses aises, se livrant à des activités publiques sans se laisser perturber par les enjeux qui pèsent sur sa gestion. Cette attitude contraste avec les manœuvres politiques en cours pour récupérer la direction des Lions Indomptables à Samuel Eto’o, ancien président de la Fécafoot.
Dans le communiqué annonçant la nomination du nouveau sélectionneur, le ministre a explicitement mentionné agir en accord avec les directives présidentielles, soulignant ainsi l’implication du plus haut niveau de l’État dans cette décision.
Cependant, la Fécafoot a réagi vivement, dénonçant cette décision comme une violation du décret présidentiel de 2014 régissant l’organisation et le fonctionnement des sélections nationales de football. Dans son propre communiqué, la Fécafoot a exprimé son étonnement et annoncé son intention de résister à cette intrusion dans ses prérogatives.
Samuel Eto’o et son exécutif se préparent donc à un affrontement sans concession. Ils ont affirmé leur détermination à éclaircir la situation et ont promis de réagir rapidement à cette décision contestée.
Alors que la tension monte entre les différents acteurs du football camerounais, l’avenir de la sélection nationale et de son encadrement reste incertain, plongeant le football camerounais dans l’incertitude et la confusion.