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Télévision numérique : des revendeurs de solutions IPTV arrêtés à Douala

La police vient de mettre la main sur des revendeurs de boîtiers et d’applications IPTV pirates. Une opération qui s’est déroulée dans les rues de la capitale économique.

Une dizaine de revendeurs de solutions IPTV pirates appréhendés ces derniers jours par les autorités. L’opération coup de poings a été menée du 21 au 29 juin 2022 à Douala. Le Sigle IPTV signifie : « Internet Protocole Télévision » ; c’est de la télévision par internet. Mais dans le cas d’espèce, il s’agit de procédé pirate. Il s’agit de décodeurs ou d’applications qui permettent, via Internet, l’accès illicite à de nombreuses chaînes et programmes sans l’autorisation des titulaires des droits.

Ces offres pirates de télévision sont créées par des organisations criminelles internationales et vendues à bas prix au Cameroun car les contenus sont volés. Ce sont des actes qui découlent des faits d’abus de confiance et détournement de projet. Il faut dire qu’une plainte en dénonciation avait été déposée contre les contrevenants. Et une fois qu’ils ont été appréhendés, une citation directe a été diligentée à leur encontre.

Il faut rappeler qu’en droit camerounais, les actes de fabrication, d’importation en vue de la vente ou de la location, ainsi que d’installation de tout équipement, matériel ou dispositif conçu, en tout en partie, pour capter frauduleusement des programmes télédiffusés, constituent des actes d’atteinte à la propriété littéraire et artistique, sévèrement réprimés par les articles 93 de la loi camerounaise régissant l’activité audiovisuelle et l’article 327 du Code pénal camerounais.

Cette pratique entraine des pertes approximatives pour les opérateurs légaux et constitue aussi une concurrence déloyale pour les opérateurs TV légitimes qui payent les droits des contenus qu’ils diffusent et qui investissent dans la production audiovisuelle camerounaise.

Le piratage par Internet est non seulement un fléau économique pour toute la chaîne des valeurs mais il représente aussi un danger social. En effet, le jeune public a ainsi accès à des contenus adultes inappropriés, violents ou de propagande, sans cryptage ni contrôle parental, sans parler des désagréments que cela peut occasionner auprès des consommateurs (coupures des images, absence de service client, matériel électrique de faible qualité, vol de données sensibles, virus informatiques, entre autres).

En tout état de cause, c’est une affaire qui a été bouclée par les Services d’enquêtes judiciaires et de lutte contre le grand banditisme dans la ville de Douala. Au regard de la loi, les contrevenants risquent des peines d’emprisonnement et des amendes à payer au cas où ils sont condamnés.

L’affaire est en cours d’enrôlement au tribunal.

Le Messager

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