Lors d’un récent rassemblement à Garoua, le ministre de l’Emploi et de la formation professionnelle, Issa Tchiroma Bakary, a prononcé un discours passionné devant les partisans de son parti, les exhortant à rejeter les forces politiques perçues comme responsables de leurs difficultés et à s’unir pour un avenir électoral décisif.
Le ministre Issa Tchiroma Bakary, connu pour son style de communication direct, a vivement mis en garde contre la réélection de partis qui ont présidé à des souffrances persistantes.
« Quiconque vous invite à voter pour quelque chose dont vous savez déjà qu’il est la cause de vos souffrances est votre ennemi. Comprenez-vous ? », a-t-il déclaré, soulignant les conséquences économiques et sociales désastreuses auxquelles sont confrontés les jeunes.
Il a souligné la situation difficile des jeunes hommes sans activité professionnelle ni revenus, ce qui conduit les jeunes filles à rester célibataires malgré leurs prières pour trouver un partenaire approprié.
Il a déploré le manque d’investissements significatifs pour alléger leur sort, affirmant qu’elles « errent dans une misère indescriptible ». Le ministre a souligné que, dans de telles conditions, toute tentative de contraindre à voter pour un parti qui n’offre « aucun autre projet que de vous apporter davantage de misère » constitue une « véritable calamité ».
Tchiroma Bakary a insisté sur le fait que « seule votre conscience peut vous protéger de cette calamité », allant jusqu’à dire : « Même si moi, Tchiroma, je vous dis demain de voter pour les responsables de vos malheurs, considérez-moi comme votre ennemi.» Il a réaffirmé son engagement envers ses électeurs, déclarant : « Je n’ai rien de plus précieux que vous.»
Reconnaissant les difficultés du passé, le ministre s’est montré optimiste pour l’avenir : « Certes, nous n’avons pas pu vous sortir de la misère hier, mais aujourd’hui, si nous nous unissons, si nous travaillons ensemble, nous pouvons y parvenir. Vous sortirez de vos souffrances.»
Il a comparé leur situation à la pluie, notant : « Il a plu par la volonté de Dieu, mais Dieu ne sème pas pour nous. » Il a conclu son discours par un appel clair à l’action, encourageant chaque partisan à « faire son travail, s’inscrire sur les listes électorales et obtenir ses cartes pour faire un choix audacieux qui nous sortira de la misère de ces 42 années ».
Ce discours souligne une mobilisation politique croissante à l’approche des prochaines élections, avec un accent particulier sur les revendications économiques et la nécessité d’un changement de direction.
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