Le fils de la légende québécoise du baseball Georges Maranda déplore l’état lamentable du terrain qui porte le nom de son père à Lévis.
« Quel désastre », s’insurge Denis Maranda, qui s’est entretenu avec Le journal Mardi.
Georges Maranda, décédé en 2000, a été le premier joueur de la région à accéder aux ligues majeures dans les années 1960 avec les Giants de San Francisco et les Twins du Minnesota. C’est avec les Twins qu’il a porté le numéro 47, comme un certain Édouard Julien qui a fait ses débuts avec la même équipe il y a deux semaines. Georges Maranda est l’un des rares Québécois à avoir lancé plus de 100 manches dans les ligues majeures.
Le stade Georges Maranda est le plus grand complexe de baseball à Lévis, avec quatre terrains, dont un qui accueille une équipe midget AAA.
Les rénovations qui y sont effectuées depuis quelques années sont superficielles : un nouveau tableau d’affichage et la restauration des pirogues des joueurs.
« Et il était temps [pour les abris], ça ressemblait à un poulailler. Plus personne n’y allait », m’a dit un responsable du baseball à Lévis, qui ne veut pas être nommé pour ne pas s’aliéner la ville.
D’autant qu’il salue le travail des employés communaux qui se démènent pour entretenir le terrain afin de le garder en sécurité. Mais il a besoin de plus que cela.
Aucun sens
« Disons que ce n’est pas invitant comme parc », dit-il. « Ça n’a plus sacrément bon sens », ajoute-t-il, évoquant notamment les buttes, l’herbe et la délimitation entre l’avant-champ et le terrain.
Photo fournie par Denis Maranda
Denis Maranda, en 1967 avec son père Georges, dans le garage de la maison familiale. L’ancien lanceur de la Major League Baseball avait transformé cette salle en un véritable petit musée du baseball.
Si rien ne change, le terrain de Lévis deviendra rapidement l’un des pires de la province pour le baseball élite.
Pour Denis Maranda, la situation est d’autant plus choquante considérant que son père a longtemps été impliqué dans le développement du baseball mineur à Lévis après sa carrière.
Mon père « est un grand homme (…) qui a mis la ville de Lévis et la ville de Québec en valeur », explique M. Maranda.
« Dans les tribunes, j’aurais peur d’avoir une écharde, les terrains sont obsolètes », ajoute-t-il. « A quoi bon installer un tableau de bord récent si le reste du terrain est délaissé ? »
Denis Maranda dit avoir écrit au maire Gilles Lehouillier.
« Les jeunes ont besoin de ces terrains pour suivre les traces de Georges Maranda et d’Édouard Julien », a déclaré M. Maranda, qui estime que le gazon synthétique serait une excellente solution.
Gazon synthétique ?
Alors que les terrains de baseball en gazon synthétique commencent à…
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