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Mark Bareta depuis l’exil : « un vote massif peut faire tomber le président de 93 ans »

Mark Bareta, leader séparatiste en exil au Royaume-Uni, demande aux citoyens camerounais de voter massivement et de surveiller leur vote.

A six jours de la tenue de l’élection présidentielle au Cameroun, le leader séparatiste Mark Bareta envoie un message aux électeurs camerounais via le réseau social X.

Se positionnant comme partisan du changement à la tête de l’État, il soutient que le vote massif est l’un des déterminants de la victoire sur le président sortant, candidat du RDPC, âgé de 92 ans au moment où il brigue un huitième mandat.

Comme deuxième facteur de la victoire marquant le changement, la figure du mouvement séparatiste propose la surveillance du vote.

Le leader rapproche la vision du changement portée par une partie de l’opposition du combat en faveur du retour à la paix dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

La prise en compte du vote massif et de la surveillance du vote entraineraient l’échec du président sortant. « Tout comme nous (…) défendons notre territoire contre votre président, vous pourrez le destituer », déclare-t-il.

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Reconnu comme l’un des grands défenseurs de la sécession et de la création de l’État « Ambazonie » couvrant le territoire des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, il suit le processus électoral en cours au Cameroun.

Pour lui, le changement à la tête de l’État préfigure aussi le retour à la paix dans cette zone en crise depuis l’année 2016. En votant pour un nouveau président, celui-ci pourrait engager des démarches pacifiques pour ramener la paix.

« Je sais que vous aspirez au changement, tout comme l’Ambazonie aspire à abréger la guerre en ayant un président qui s’engagera dans de véritables négociations avec les forces amazoniennes et leurs dirigeants politiques. », peut-on lire.

Le leader séparatiste Mark Bareta dénonce ainsi la durée au pouvoir et la non-présence du candidat sortant sur le terrain depuis le lancement de la campagne électorale le 27 septembre dernier.

« Il n’y a qu’au Cameroun qu’un président de 93 ans se présente, ne fait jamais campagne et espère quand même être déclaré vainqueur », s’indigne-t-il.

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