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Marches du 22 septembre/Opacité et guerre des chiffres : la riposte du gouvernement

Le gouvernement, à travers le Ministre de la Communication, a réagi aux « contre-vérités gravement relayées et amplifiées par lesdits Experts.

« En aucune façon, et contrairement aux mêmes allégations, les concitoyens interpellés n’ont subi quelque traitement inhumain ou dégradant quo co soil Do plus, il convient définitivement de fixer l’opinion nationale et internationale sur le fait que la marche projetée par Monsieur Maurice Kamto et ses affidés, le 22 septembre 2020, n’était nullement une « marche pacifique », si l’on en juge par la déclaration en date du 24 août 2020, de Monsieur Kamto, en sa qualité de Président du parti politique dénommé, « Mouvement pour la Renaissance du Cameroun », Mrc qui, de façon véhémente, a mis en demeure les autorités étatiques tout en appelant ses partisans à des menées .très clairement insurrectionnelles ».

La guerre des chiffres se poursuit. Alors que les marcheurs parlent de plus de 600 personnes qu’il faut libérer, René E. Sadi explique : « Lors des événements du 22 septembre 2020, un total de 294 partisans du Mrc ont été interpellés ». Dans le détail, il parle de 46 personnes dans la Région du Centre, 63 dans la Région de l’Ouest et 185 dans la Région du Littoral. Il reconnaît 294 interpellations effectuées le 22 septembre 2020, avec 176 personnes remises en liberté, « tandis que 09 personnes, qui, après auditions et confrontations, ont été formellement identifiées comme étant des leaders, planificateurs ou organisateurs des marches insurrectionnelles, sont actuellement sous les mains de la justice. Leurs dossiers ont été transmis au Commissaire du Gouvernement près le Tribunal Militaire de Yaoundé ». « Comme initialement indiqué par le Gouvernement, les procédures judiciaires immédiatement enclenchées ont permis d’établir les responsabilités des uns et des autres », informe le Mincom.

Reste que dans les milièux des droits de l’homme, la pilule ne passe pas. « Il y a eu de très nombreuses violations des droits humains », rappelait encore ce dimanche Hilaire Kamga, sur un plateau de télévision.

source: Le jour n°3284

 

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