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Maintien de la paix en RCA : Paul Biya félicite les Casques bleus camerounais

De retour de la Centrafrique, le 8e contingent des Forces armées nationales a eu droit aux honneurs ce mercredi 20 octobre 2022. La cérémonie organisée au quartier général de Yaoundé était présidée, au nom du président de la République, par Joseph Beti Assomo, le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense.

«Je vous adresse solennellement la reconnaissance appuyée de la patrie, pour tous vos efforts et sacrifices en territoire centrafricain, ainsi que les félicitations appuyées du président de la République, pour le bon travail que vous avez accompli au cours de cette mission en terre centrafricaine ».

La très haute hiérarchie militaire est amplement satisfaite. Joseph Beti Assomo, le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense (Mindef) l’a fait savoir aux Casques bleus camerounais à qui il a transmis les chaleureuses félicitations du chef de l’Etat, chef suprême des Forces armées.

Le 8e bataillon de Casques bleus camerounais constitué de militaires et gendarmes, est ainsi de retour d’un an de mission dans le cadre de maintien de la paix en République centrafricaine. En serrant la main du colonel Vincent Pehuie, commandant du 8e contingent en RCA, le Mindef a précisé que « les soldats camerounais ont accompli un bon travail parce qu’ils disposent désormais d’un matériel répondant 5 sur 5 aux standards de l’ONU ».

Ce matériel de pointe, a souligné Joseph Beti Assomo, a permis d’augmenter de «manière significative les capacités opérationnelles des troupes». De plus, a jouté le ministre de la Défense, lors de son allocution prononcé devant une pléiade d’officiers supérieurs, d’officiers, sous-officiers et militaires du rang, « le dossier disciplinaire des troupes a connu une nette amélioration».

C’est dire que certaines dérives connues par le passé se font de plus en plus rares au sein de la troupe. Toutefois, a révélé le Mindef, quelques écarts de comportement notés çà et là font actuellement l’objet d’examen minutieux, de la part des services compétents. Au bout du compte, si certaines dérives étaient confirmées, l’autorité compétente n’hésitera pas à appliquer des sanctions prévues par la réglementation en vigueur.

Il y a un an, plus d’un millier de militaires et gendarmes quittaient le sol camerounais pour une mission de maintien de la paix en République centrafricaine. A leur départ, le Mindef avait demandé aux soldats d’être disciplinés et surtout, de ne poser aucun acte qui soit de nature à ternir l’image du Cameroun.

Le Cameroun justement, avec plus de 1000 hommes en place dans ce pays voisin en proie à une instabilité socio politique criarde depuis 2013, reste le plus gros fournisseur des troupes aux Nations Unies.

Mission

Le 14 septembre 2022 à Motcheboum (Région de l’Est), le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense a présidé la cérémonie de remise de l’étendard au 9e contingent commandé par le colonel Clément Ngaransou.

1070 militaires, gendarmes et policiers prenaient ainsi la route pour une mission de stabilisation et de maintien de la paix en République centrafricaine. Il s’agissait des troupes «rationnellement sélectionnées, très méthodiquement, conformément aux exigences onusiennes et à notre politique de tolérance zéro à l’égard de la fraude», avait indiqué le Mindef.

Les 1070 hommes sont prêts à accomplir leurs missions avec honneur et fidélité. Ils ont bénéficié, apprend-on de source militaire, d’une formation complète sur la panoplie des équipements qu’ils vont retrouver sur le théâtre centrafricain. Ils ont été dupliqués sur le site de Motcheboum, à la faveur d’un contrat d’acquisition de matériels de formation.

La certification de leurs aptitudes opérationnelles par l’Onu a donné lieu à un impressionnant déploiement de compétences techniques et opérationnelles très appréciées par les évaluateurs onusiens, lesquels ont déclaré apte le contingent au déploiement en RCA.

Minusca

Le Conseil de sécurité a renouvelé, jusqu’au 15 novembre 2022, le mandat de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca), tout en le renforçant, notamment dans l’appui que la Mission fournit au processus de paix dans le pays.

La Minusca a ainsi pour mission de protéger et sans préjudice de la responsabilité première des autorités centrafricaines et des principes fondamentaux du maintien de la paix, la population civile qui se trouve sous la menace de violences physiques; d’appliquer pleinement sa stratégie de protection des civils en coordination avec les autorités centrafricaines, l’équipe de pays des Nations Unies, les organismes d’aide humanitaire et de défense des droits humains et les autres partenaires intéressés; de prendre des mesures actives, en appui aux autorités centrafricaines, pour anticiper, écarter et contrer efficacement toute menace grave ou crédible visant la population civile selon une approche globale et intégrée, et à cet égard.

Il s’agit aussi d’assurer une protection efficace et dynamique des civils se trouvant sous la menace de violences physiques selon une démarche globale et intégrée, notamment en anticipant, dissuadant et faisant cesser toutes les menaces de violences dirigées contre la population, en consultation avec les communautés locales, et en appuyant ou engageant des initiatives de médiation locale pour empêcher l’intensification de la violence, conformément aux principes fondamentaux du maintien de la paix, et les flambées de violence entre groupes ethniques ou religieux rivau, Etc.

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