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Lutte contre la vie chère : au cœur des exonérations fiscalo-douanières

Ce sont quelques mesures prises par le gouvernement pour éviter de faire croître davantage l’inflation.

L’inflation sur le marché international provoquée par la crise sanitaire et la guerre Ukrainienne induit inéluctablement une réduction du pouvoir d’achat des consommateurs et des taux de marge des entreprises. Le gouvernement l’a bien compris et a multiplié les mesures et annonces rassurantes.

Le Mincommerce Luc Magloire Mbarga Atangana a souligné mercredi face à la presse que l’État a toujours pris « les dispositions nécessaires » pour soutenir les opérateurs économiques et améliorer le pouvoir d’achat des ménages camerounais.

Tenez par exemple, pour certains produits, le chef de l’État a instruit une bonne dose de mesures d’accompagne- ment qui consiste soit en exonération des taxes et droits de douane à l’importation, soit à la réduction au taux résiduel de ces droits.

C’est le cas par exemple du blé, de la farine, des produits ferreux, de l’huile de palme, du riz, du poisson et tous les autres matériaux de construction.

« À cela s’ajoute l’abattement de 50% de l’acompte de l’impôt sur le revenu et l’application d’un régime de faveur d’acompte cal- culé sur la marge des distributeurs ou encore la suspension du de paiement de l’acompte de l’impôt sur le revenu sans oublier la suspension du précompte sur vente selon les filières », indique le Mincommerce. On peut y ajouter les mesures prises par le ministre des Finances concernant l’abattement sur le fret maritime.

Pour appeler ses concitoyens à la compréhension, le ministre du Commerce souligne que cet appui arrive à un moment ou un autre à une forme de plafonnement. « Il restera très peu de marge de manœuvre en cas de persistance ou de prolongement de la situation de crise pour pouvoir continuer de soutenir avec la même efficacité les prix aux consommateurs », prévient-il.

Même si l’inflation au Cameroun est jusqu’ici acceptable selon les standards Cemac -celle-ci demeure contenue entre 2 % et 2,5 %-, le Mincommerce invite les consommateurs camerounais à se « réinventer et s’adapter » au nouvel environnement de crise. En clair, au cours de cette période d’incertitude, il est plus qu’urgent pour les entreprises et les consommateurs à différer les dépenses non essentielles. L’imprévisibilité de cette période rend par conséquent difficile toute expression à court terme. Dans ce contexte, soutiennent les économistes, l’État devrait se montrer plus prudent et plus accommodant.

Le Messager

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