Après deux reports consécutifs, l’affaire tant attendue s’est finalement ouverte devant le Tribunal de première instance de Kaélé, dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, le jeudi 4 avril 2024.
Cette affaire, qui implique une requête visant à annuler le Congrès de Guidiguis du 11 mai 2019 ayant porté Cabral Libii à la tête du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN), a été le centre d’attention de nombreux observateurs politiques.
L’ouverture du procès a été marquée par la production tardive de l’assignation par la partie adverse, ce qui a entraîné des retards successifs. Cependant, avec cette pièce produite, le procès a véritablement débuté selon les déclarations du conseil de Cabral Libii, Me René Roger Bebe.
Selon Me Bebe, cette production tardive aurait pu éviter les reports dilatoires antérieurs. Les deux parties ont alors échangé des conclusions et des pièces, fixant ainsi une prochaine audience pour le 2 mai 2024, où les répliques de M. KONA Robert, l’initiateur du recours, seront entendues.
L’avocat de Cabral Libii souligne que tant que cette procédure judiciaire n’est pas achevée, Robert Kona ne peut légitimement revendiquer la présidence nationale du PCRN. Il met en garde contre toute tentative de passage en force, affirmant que Cabral Libii demeure le président légitime du parti, en attendant une décision de justice définitive et irrévocable.
Cette affaire, qui met en lumière les tensions internes au sein du PCRN, est scrutée de près par la classe politique camerounaise. Elle soulève des questions sur la légitimité du leadership au sein du parti et sur les enjeux de la gouvernance démocratique dans le pays.
À mesure que le procès se poursuit, l’avenir politique de Cabral Libii et du PCRN reste incertain, mais cette étape judiciaire pourrait éclaircir les positions et confirmer la direction du parti dans les mois à venir.
Communiqué de notre avocat conseil au sujet de l’affaire qui oppose le parti à Mr Robert Kona