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L’Hôpital régional Annexe d’Ayos agonise

En visite de travail le 18 janvier dans cette formation sanitaire, le ministre de la Santé publique est allé toucher du doigt la réalité du «chemin de croix » auquel fait face le personnel.

– La formation sanitaire connaît des difficultés d’accès à l’eau potable et à l’énergie électrique. Plusieurs appareils (d’ancienne technologie) ne sont plus fonctionnels. La plupart des appareils réceptionnés dans cet établissement hospitalier n’ont presque pas pu être mis en service. Les quelques rares qui l’ont été n’ont pas fait long feu, pour défaut d’électricité. Le seul groupe électrogène qui s’y trouve est vétuste et « energivore», ce qui explique parfois l’absence du simple éclairage.

– Encore appelé hôpital Jamot d’Ayos, certaines bâtisses sont livrées aux intempéries autant qu’elles se trouvent dans un état de délabrement, en témoignent des salles abandonnées et insalubres, des toitures arrachées, etc.

– Manque de personnel

En effet outre la vétusté des bâtiments et du manque d’équipements, la majeure partie du personnel en service dans cet hôpital est occasionnel. Que ce soit à l’hôpital régional annexe, dans les Centres de Santé Intégrés en passant par le Centre Médical d’Arrondissement, il n’y a pas assez de personnel. Certains de ceux qui sont affectés à leur poste font montre d’un « absentéisme notoire ». Au District de santé d’Ayos, il y’a un seul personnel régulier, le Chef de District et un personnel occasionnel.

– Mobilité dans le District (les Centres de santé sont dépourvus de moyens de transport). Autre soucis, l’absence de paiements PBF (financements basés sur les performances), l’absence d’un incinérateur et d’une station d’épuration.

Georges Amandine

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