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Le Port de Douala va investir 280 milliards de F pour augmenter ses capacités de traitement des navires et des marchandises

Le groupe KTH a été retenu par le port autonome de Douala pour aménager 900 mètres de linéaires de mixte vraquier sur la rive droite du fleuve Wouri.

42 hectares de terminaux mixtes vraquiers avec 900 mètres linéaires de quai sur la rive droite du fleuve Wouri du port de Douala-Bonabéri, dans la capitale économique. C’est la substance des travaux que s’apprête à engager le groupe KTH sur cette plateforme portuaire. Ces aménagements se feront suivant les termes de la convention de cinq ans de type BOT (Built Operate and Transfer) signée jeudi dernier avec le port Autonome de Douala (PAD).

Projet qui devrait mobiliser 280 milliards de F, un financement entièrement recherché et déjà bouclé par KTH (sans aval ni caution du PAD) qui dispose d’un délai de 60 mois pour réaliser toutes les constructions prévues, soit entre autres pour la première phase (qui s’étale sur trois ans) : 450 mètres linéaires de quai, une station de pesage, un atelier de maintenance, une aire de stockage, une station de fourniture d’électricité, des silos de capacité cumulées de 30 000 tonnes, etc. Par ailleurs, de par la nature de la convention de financement, la période d’exploitation s’étend sur 25 ans, avant la rétrocession des installations au PAD.

L’entreprise en charge de la gestion du port de Douala-Bonabéri a tout de même négocié d’importantes redevances durant cette phase d’exploitation. Ce nouvel investissement est à mettre à l’actif des précédents, visant à transformer la physionomie du port de Douala-Bonabéri, principale plaque tournante du commerce extérieur du Cameroun.

En octobre 2020, à l’occasion de la mise en eau de nouveaux engins nautiques, le directeur général du PAD, Cyrus Ngo’o, rappelait déjà les autres réformes structurelles en cours, parallèlement au chantier de transformation physique du port : simplification de la nomenclature tarifaire, dématérialisation des procédures et des formalités liées au traitement des navires et marchandises, normalisation et règlementation des activités des auxiliaires des professions portuaires (acconnage, consignation), réduction des délais de séjour à quai des navires, etc.

« Ces réformes sont constituées d’un ensemble de mesures qui visent à éliminer tous les obstacles à l’attractivité et à la compétitivité, relevés à plusieurs reprises par le gouvernement, les bailleurs de fonds, les clients et de nombreux experts », avait déclaré Cyrus Ngo’o.

Le PAD poursuit ainsi le déploiement de son schéma directeur de développement du port décliné dans le plan de l’entreprise sur la période 2020-2024.

Dans le rapport annuel 2020 de la Commission technique de réhabilitation des entreprises du secteur public, il est souligné, s’agissant de cette entreprise que, « le processus de rénovation des infrastructures et superstructures, organisé autour des projets structurants regroupés en programmes, entamé au PAD est un gage de sa contribution à la réalisation de l’objectif de transformation structurelle de l’économie camerounaise à l’horizon 2030 ».

Le management pour sa part, se prépare à répondre aux besoins du marché, avec des prévisions de trafic qui tablent sur une augmentation de plus de 70% des volumes, à 21 millions de tonnes en 2030 et 45 millions en 2050, contre 12 millions de tonnes en 2020.

Cameroon Business Today

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