Un plongeur héroïque qui a éliminé des centaines de mines, de bombes et de pièges dans les ports occupés par les nazis est décédé à l’âge de 98 ans. Le matelot de deuxième classe John Payne, « démineur humain », serait le dernier membre des équipes P de la Royal Navy qui recherchaient des explosifs dans les eaux froides et troubles.
Leurs efforts cruciaux ont permis d’ouvrir Cherbourg et Anvers aux navires de la marine, permettant ainsi aux forces alliées de la Seconde Guerre mondiale luttant contre l’Allemagne d’accéder à des approvisionnements vitaux.
Le matelot de 2e classe Payne, qui a grandi à Lancing, dans le West Sussex, a reçu la médaille de l’Empire britannique pour sa bravoure. Les P, ou Ports Parties, étaient en fait des dragueurs de mines humains et l’une des unités les plus décorées de la guerre.
Le travail était dangereux et à Rouen, les Allemands attachèrent des mines à chaque grue du quai afin qu’elles explosent lorsqu’elles tomberaient à l’eau.
Une fois, le matelot de 2e classe Payne a retiré les détonateurs d’une munition non explosée à l’aide d’une simple clé à molette, tout en mettant à l’abri une fusée V1.
Le matelot Payne et ses collègues plongeurs ont dû faire face à des mines flottantes alors qu’ils nettoyaient Rouen, Dunkerque et le port belge d’Anvers.
Il se souvient : « Nous travaillions toute la journée, plongeant parfois deux fois par jour, en fonction du port et de la tâche à accomplir.
Lorsque les Alliés ont franchi le Rhin en mars 1945, il a aidé à déminer Brême, « le plus miné de tous les ports ». John laisse dans le deuil sa femme Jill, sa fille Sheila et ses beaux-fils Nick et David.
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