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Le journaliste Sam Séverin Ango derrière les barreaux

Le journaliste Camerounais est dans les cellules du groupement territorial de gendarmerie du Littoral.

C’est dans état piteux que le journaliste Sam Séverin Ango en service à Abk radio est retourné dans les geôles du groupement territorial de gendarmerie du Littoral. Épuisé, abatïu, if a quitté le tribunal de première instance de Ndokoti hier soir au environ de 19h passé de 10 minutes. Il était à bord d’une moto transportant quatre personnes. Le conducteur de moto, un autre usager qu’on ramenait en cellule et le gendarme qui les escortait.

Avec sur lui un pantalon jean bleue et des vêtements qu’il porte depuis lundi 17 octobre 2022 jour de son arrestation. L’ancien journaliste de radio et télévision équinoxe était très mal à Taise et malade. Il l’a signifié aux agents de la cellule du parquet de Ndokoti en vain.

Durant l’échange avec le reporter de La Nouvelle Expression qui Ta rencontré avec d’autres confrères notamment Emmanuel Towa et quelques membres de l’Ong Un Monde Avenir, il était mal en point.

« Je suis ici depuis lundi passé. J’ai déjà passé quatre jours avec le même le même vêtement. Je n’ai pas pris une seule douche. Vous imaginez que c’est pénible. Et en plus je ne me sens pas bien. J’ai mai au dos. J’ai m’as au rein. Je ne peux pas rester debout pendant longtemps», se plaint-il en se tenant la hanche. Celui qui craint pour sa santé a même demandé aux agents de la cellule du parquet de Ndokoti de faire constater son

malaise et son état de santé précaire. Malheureusement à cette heure avancée de la soirée ces derniers ont fait constater qu’ils n’avaient pas les moyens de le faire. Et que c’est au groupement de gendarmerie qu’on pourrait le faire. C’est donc malgré lui qu’il est retourné là son calvaire a commencé lundi dernier.

Une affaire de voiture ?

il faut dire que les raisons du maintien dû journaliste Sam Séverin Ango en cellule semble flou. Du moins difficiles à comprendre. Selon le journaliste d’Abk qui crie à l’injustice et à la manipulation, il s’agit d’un problème de véhicule qu’il a même déjà ramené au groupement de gendarmerie- qui l’a arrêté au pied de l’immeuble de la radio Abk lundi dernier.

Selon les faits, son épouse Ngo

Ntamack résidant en France a envoyé un véhicule a sa maman décédée récemment. Le véhicule arrivé au pays a été dédouanée par une connaissance de son épouse. C’est ainsi qu’il entre en possession de ladite voiture qu’il conduit depuis deux ans. Il est donc surpris lundi dernier qu’après la matinale d’Abk que les enquêteurs l’arrêtent.

« Au groupement où je suis allé, on m’a entendu tranquillement. Je me suis expliqué. Je ne savais même pas qu’on allait me garder. Me voici en garde à vue depuis quatre jours», dit-il.

Selon des sources au parquet du tribunal de Ndokoti, une plainte pour escroquerie a été déposée au groupement territorial de gendarmerie du Littoral contre Sam Séverin Ango.

Le plaignant un certains Dugazon que Sam dit ne pas connaître n’est autre que le déclarant en Douane ayant dédouané le véhicule en question. II réclamerait près de deux millions de francs CFA au journaliste. Il se dit que les frais de dédouanement de ladite voiture n’aurait pas été totalement payés.

« J’ai montré ma bonne fois en promettant de payer J’ai même fait venir ma sœur pour jouer le rôle de garant. J’ai fait ramener le véhicule en question au groupement. Je ne sais pas pourquoi ça coince», explique-t-il.

Si Ton s’assure qu’il y aurait une main cachée de son épouse derrière cette situation, le procureur général qui a instruit l’audition de cette dame comme témoin dans ce dossier alors qu’elle vit en France n’a pas facilité les choses. Certains soupçonnent un sale coup monté par cette dernière.

Le journaliste sera encore au parquet de Ndokoti ce vendredi. Ça sent le roussi. Le syndicat national des journalistes d’investigation du Cameroun (synajic) est en alerte. Il a fait un communiqué pour dénoncer ce qui se passe. Juste wait ans see.

La Nouvelle Expression

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