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Le discours vibrant de Cabral Libii face aux coupures intempestives de l’énergie électrique

Les moyens d’intimidation policière ont effectivement été mis en jeu ce dimanche 19 mars. Objectif, bloquer la marche lancée par le député PCRN Cabral Libii pour dénoncer les coupures intempestives de l’énergie électrique.

Alors que la manifestation était preuve de 14h à 16h sur la route de stade Omnisports Ahmadou Ahidjo, un bataillon de policiers était posté depuis ce matin sur l’itinéraire de la marche. Malgré cette forte mobilisation policière, Cabral Libii est descendu dans la rue et côté de quelque manifestants. Voici son discours.

Peuple camerounais, je ne vous apprends rien. Nous avons fait une première déclaration de manifestation, ils ont prétexté qu’il y avait les élections (sénatoriales ndlr). Nous avons fait une deuxième, maintenant ils disent que nous allons troubler l’ordre public.

C’est donc clair : ils ont peur de vous. Ils ont peur d’entendre le cri de votre désarroi. Chers compatriotes, notez-le : c’est de l’autre côté qu’il y a la fébrilité, c’est de l’autre côté qu’il y a la peur.

« Rendons grâce à Dieu parceque ils ont interdit la marche, mais nous avons eu droit à une marche de policiers. Depuis 8h, une escouade de policiers est sur le lieu où nous les Camerounais devrions marcher. Ils ont marché à notre place.

Donc l’objectif est atteint. Le message est passé. La marche n’a pas été lancée par le président national du Parti camerounais pour la réconciliation nationale. Elle n’est pas été lancée par un leader politique à l’adresse de ses partisans. C’est un élu de la nation, un député qui a lancé un cri de désarroi et qui appelé ses compatriotes à partager avec lui ce moment. Cela est totalement démocratique. Que ce soit la charte africaine des droits de l’homme et des peuples, que ce soit la déclaration universelle des droits de l’homme, que ce soit la constitution camerounaise, ou la loi de 90, nous sommes dans l’expression démocratique.

Une marche qui devrait avoir lieu de 14h à 16h sur un espace d’à peine un kilomètre, ils préfèrent y mettre des pauvres policiers depuis 8h sous le soleil puis sous la pluie. (…) De toute façon ‘, le message est passé. Nous n’avons pas besoin d’un coup de matraque supplémentaire, d’une attestation particulière, nous n’avons pas besoin de faire le buzz.
Je vais continuer à veiller au grain. Je vais continuer à les tenir au plus près. Parce que j’ai découvert qu’on peut éviter de délestages. Entre la gabegie, entre la négligence, entre le banditisme, c’est tout cela qui donne lieu à ces coupures intempestives de l’électricité ».

Ô Camer

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