Le délégué régional des Enseignements secondaires pour la région du Littoral a récemment pris des mesures pour remobiliser les enseignants qui ont observé un mot d’ordre de grève depuis le début de l’année scolaire. Les débrayages qui ont eu lieu dans plusieurs établissements scolaires depuis le 4 septembre dernier ont suscité une réaction des autorités éducatives locales.
Dans une correspondance adressée aux chefs d’établissements de la région, le délégué régional des enseignements secondaires a exprimé sa préoccupation quant à l’application du mot d’ordre de grève dans certaines structures d’enseignement secondaire. Il a demandé aux responsables de ces établissements de lui fournir des informations sur les mesures prises pour atténuer ou mettre fin à la grève.
Le délégué a également souligné l’importance d’un dialogue inclusif avec les principaux acteurs et a encouragé l’utilisation d’arguments persuasifs pour remobiliser les enseignants et assurer l’encadrement des élèves.
Cependant, suite à la publication de cette correspondance, certains membres des mouvements « OTS » et « OTA » ont exprimé leur prudence et leur recul. Ils ont souligné que le délégué régional n’a pas mentionné le Syndicat des enseignants du Cameroun pour l’Afrique (SECA), qui est à l’origine du mot d’ordre de grève suivi par ces deux mouvements. Ils estiment que pour qu’un « dialogue inclusif » puisse porter ses fruits, la présence de ce syndicat doit être prise en compte.
Il est important de souligner que la résolution de cette grève est cruciale pour garantir une éducation de qualité aux élèves. Les autorités éducatives et les représentants syndicaux doivent travailler ensemble pour trouver des solutions qui répondent aux préoccupations des enseignants tout en assurant la continuité de l’enseignement.
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