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Le Cameroun recherche plus 1 000 milliards auprès des partenaires étrangers pour financer la SND 30

Ce n’est pas en spectateur que Alamine Ousmane Mey a assisté aux rencontres de printemps de la Banque mondiale (BM) et du Fonds monétaire international (FMI) à Washington la semaine dernière.

Conscient des enjeux et des objectifs visés par la SND 30, le ministre camerounais de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat) a posé sur la table, des questions de financement dont la mobilisation n’est pas toujours chose aisée pour le Cameroun.

La preuve, le Plan de reconstruction des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest enregistre à peine les 10% du budget projeté (154 milliards de FCFA) depuis trois ans. Ainsi, « pour mener à bien la SND 30, nous visons un appui de plus de 1 000 milliards de FCFA », a laissé entendre le membre du gouvernement à nos confrères de la télévision nationale.

En effet, les besoins financiers pour la SND 30 sont connus. Sur une enveloppe totale de 88 000 milliards de FCFA, les projets en cours absorbent déjà plus de 50 000 milliards tandis que ceux en voie d’être réalisés demandent plus de 37 500 milliards de FCFA. D’où la recherche des ressources complémentaires.

De ce fait, Alamine Ousmane Mey et les partenaires techniques et financiers du Cameroun notamment la Banque mondiale et le Fonds monétaire international(FMI) ont donc évalué l’évolution des projets dans le secteur des infrastructures, la santé, l’éducation.

Si le Minepat ne s’est pas appesanti sur le taux d’exécution de ces projets soutenus par les bailleurs de fonds, il a mis l’emphase sur le secteur de l’électricité qui visiblement a du chemin à faire. « L’initiative P4R de la Banque mondiale va nous accompagner dans le financement de ce secteur », rassure-t-il.

L’on se souvient tout de même qu’avec un coût de 600 millions d’euros, soit environ 393,574 milliards de FCFA, le programme d’investissement à long terme d’Eneo pour la période 2021-2031 a été présenté en mai 2022 avec pour objectif principal d’améliorer l’offre énergétique sur l’ensemble du territoire national.

La déclaration d’Alamine Ousmane Mey est, ni plus, ni moins qu’un appel à mobilisation des bailleurs de fonds en l’occurrence des institutions de Bretton Woods qui ont déjà un portefeuille consistant au Cameroun. Ce qui porte à croire que les négociations sont en cours au même titre que celles engagées en vue du retour du pays de Paul Biya au sein de l’African Growth and Opportunity Act (Agoa) après son retrait en 2019.

Eco Matin

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