Le président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn), Cabral Libii, a exprimé son désaccord concernant les conditions d’inscription sur les listes électorales des Camerounais établis ou résidant en France, telles que précisées dans un communiqué de l’Ambassade du Cameroun en France.
Selon Cabral Libii, l’exigence d’un titre de séjour en cours de validité pour s’inscrire sur les listes électorales est une mesure déroutante et inappropriée. Il estime qu’Elections Cameroon (ELECAM) n’a pas pour mission de contrôler l’immigration et ne devrait donc pas demander de telles pièces administratives.
Sur les réseaux sociaux, Cabral Libii a souligné que la carte nationale d’identité ou le passeport camerounais, accompagnés de la carte consulaire, devraient suffire à attester de la nationalité camerounaise d’un citoyen souhaitant s’inscrire pour voter. Il estime que l’exigence du titre de séjour va au-delà des compétences d’ELECAM et pourrait provoquer des tensions inutiles.
L’ambassadeur du Cameroun en France, André Magnus Ekoumou, a pourtant affirmé les conditions légales d’inscription, mentionnant explicitement la nécessité d’un titre de séjour en cours de validité, en plus de la carte nationale d’identité ou du passeport camerounais et de la carte consulaire.
Dans un communiqué, ELECAM a rappelé les exigences pour l’inscription sur les listes électorales des Camerounais résidant à l’étranger. Outre la preuve de la nationalité camerounaise, les citoyens doivent fournir la carte consulaire, le passeport et la carte de résident, tous en cours de validité.
Cette divergence d’opinions soulève des questions sur les procédures d’inscription électorale et sur le rôle d’ELECAM dans le processus, suscitant un débat sur les conditions requises pour garantir le droit de vote des Camerounais de l’étranger.
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