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Imbroglio: Batailles judiciaires tuteur des tenus de la collectivité Mvog Emveng à Yaoundé

Les membres de la collectivité Mvog Emveng originaires du quartier Ngoa-kellé à Yaoundé, s’affrontent devant les tribunaux pour le contrôle des parcelles de terrain communautaires.

Certains dont la qualité d’administrateurs de biens est contestée, accusent les autres d’occupation illégale et atteinte à la propriété foncière.

L’affaire passe devant le Tribunal de première instance (TPI) de Yaoundé centre administratif. Elle oppose le plaignant Romain Thierry Messiena, qui se présente comme l’administrateur légal des biens de son défunt grand-père Sebatien Mbega, membre de la collectivité «Mvog Emveng», décédé le 11 mai 1966, à Eric Mbida, fils de Pascal Ottou Zibi, lui aussi descendant de la même collectivité.

M. Messiena Romain Thierry poursuit M. Mbida Eric pour (iis faits d’occupation illégale et atteinte à la propriété foncière. Il a été entendu à l’enquête préliminaire à la brigade de gendarmerie de Melen.

Selon, lui, le mis en cause est un intrus qui a construit une maison dans une parcelle de terrain qui ne lui appartient pas, en dépit de la contestation des ayants droit légitimes et de la sommation d’arrêt de travaux d’un huissier de justice qui lui a été adressé.

M. Messiena Romain Thierry qui bénéficie du soutien de ses frères, Gabriel Anicet Okeng, Alain Henri Valentin qui ont témoigné en sa faveur à l’enquête préliminaire, affirme que parmi les biens sur il doit veiller, figurent quatre titres fonciers indivisibles et frappée d’une clause d’inaliénabilité dont le 1746 / Mfoundi qui fait problème au quartier Obili à Yaoundé. Pour lui, tous ces titres fonciers appartiennent à la collectivité Mvog Emveng» de Ngoa-Kelle dont son grand-père et leurs parents sont décédés sans avoir procédé au partage des espaces litigieux.

Pour cela donc, Eric Mbida, n’avait pas le droit, d’après lui, de construire un immeuble d’habitation sans l’autorisation des autres membres. L’affaire avait donc porté sur la table du juge du TPI pour départager les parties.

Au moment où ce dernier s’apprêtait à rendre son verdict, les débats ont été suspendus à la demande de Me Nkwenti Daniel l’avocat du. mis en cause qui souhaitait présenter les éléments de défense de Eric Mbida et relever les curiosités de ce procès.

Le 7 mai 2020, l’avocat de la défense a édifié le tribunal sur les non-dits de l’affaire. Selon lui, son client n’occupe que 500 m2 dans le titre foncier litigieux (1746/Mfoundi) qui s’étend aujourd’hui sur une superficie d’environ 4, 5 ha.

Contrairement aux accusations du plaignant, il a relevé que l’espace occupé par Eric Mbida lui a été cédé par son père Pascal Ottou Zibi, membre de ia collectivité Mvog Emveng.

Défaut de qualité

Ce qui est grave dans cette affaire, d’après l’avocat de ia défense, c’est que le plaignant n’a jamais reçu le mandat de la collectivité qu’il prétend représenter. Pour lui, le titre foncier dont il est question étant frappé de la clause d’inaliénabilité d’après le décret du 22 mai 1984, il est suspendu parce que tous les noms des Ayants droit n’y figurent pas, y compris celui de Ottou Zibi Pascal, le père de Eric Mbida. .

Dans la suite de sa plaidoirie, l’homme en robe noire, relève qu’il n’a jamais posé des questions au plaignant encore aux personnes qui ont témoigné à l’enquête préliminaire.

A ce jour, note Me Nkwenti Daniel, aucun document ne précise la délimitation des parcelles religieuses. « Comment peut-on parler d’occupation illégale et d’atteinte à la propriété foncière », s’est-il demandé ?

Il a poursuivi son propos en relevant que le plaignant qui se dit administrateur des biens de son grand-père mais pas de son père dont le nom ne figure pas dans le titre foncier au centre du procès. Il ressort également des débats que l’actuelle procédure est parmi tant d’autres  liées dans le cadre des litiges fonciers qui divisent les Emveng».

Pour la petite histoire, certains membres de la collectivité Mvog Emveng étaient initialement installée à Ngoa Relie alors que d’autres étaient au quartier Obili. Quand l’expropriation des populations à Ngoa-Ekelle à l’arrivée de la grande Universite de Yaounde, œrtaùis Mvog Emveng ail lieu de rejoindre Obili, certaines personnes ont préféré aller s’installer à Olezoa. Le problème qui crée les mésententes d’aujourd’hui, c’est qu’au moment d’établir les titres fonciers sur les terrains d’Obili, l’on n’a pas tenu compte des expropriés de Ngoa-Ekelle.»

Source: Kalara

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