L’attaquant international camerounais est la quatrième et dernière recrue du FC Nantes. Ignatius Ganago, 23 ans, espère profiter du challenge nantais pour gagner du temps de jeu, de la confiance et de l’expérience.
Antoine Kombouaré, l’entraîneur du FC Nantes, n’a pas caché son plaisir d’avoir recruté Ignatius Ganago lors de la présentation de l’attaquant. Le technicien kanak avait repéré l’international camerounais de 23 ans, qui a signé pour quatre ans et contre un montant de 4,5 M€ (assorti 1,5 M€ de bonus), quand il était à Nice (2017-2020). « C’est un profil que nous n’avons pas, se réjouit Antoine Kombouaré. Il aime décrocher et prendre la profondeur. Il aime démarrer les actions en dehors de la surface pour les finir dedans. »
AK, qui a reconnu « avoir dû forcer un peu la main à sa direction », a ensuite loué les qualités de vitesse, de déplacement et de puissance de son nouveau joueur. Sa capacité aussi, à garder le ballon. « Il a plusieurs palettes dans son jeu. » Aussi, il a salué le fait d’avoir un joueur prêt à jouer immédiatement et acheté. « C’est donc un bel élément pour le FCN, dangereux, efficace et qui marque des buts. »
Qu’est-ce qui vous a séduit au FC Nantes ?
J’ai aimé la motivation du coach à me prendre. Il m’a dit qu’il avait besoin d’un profil comme le mien. J’étais très content d’entendre ça. Je me suis aussi renseigné auprès des grands frères qui m’ont parlé du coach. À Jean-Charles Castelletto qui m’a dit du bien du club et à Benjamin Moukandjo. Il m’a dit que si le coach me voulait il fallait y aller. Il est exigeant, il aide les jeunes à progresser. J’en ai besoin. Je suis là pour franchir un palier.
Êtes-vous plutôt un attaquant axial ?
Je suis formé dans l’axe. J’ai aussi souvent joué à gauche, notamment à Nice avec Vieira et en sélection. Ce n’est donc pas un problème pour moi de jouer sur un côté.
Dans quelle forme êtes-vous en ce début de saison ?
Je me sens bien. Même si je n’ai pas beaucoup joué en match, je m’entraînais bien. Je suis prêt et à 100 %.
En quoi le FC Nantes peut vous permettre de passer un cap ?
À Lens je n’ai pas autant joué que je l’espérais. Je n’étais pas trop titulaire (surtout la saison passée). Je suis avec un coach qui me veut, qui a confiance en moi. Après, ça ne veut pas tout dire, je vais devoir travailler dur à l’entraînement pour franchir un cap et être titulaire. Jouer l’Europe compte forcément et peut m’y aider.
Que pouvez-vous apporter à cette équipe ?
Je pense que mon profil peut répondre aux différents systèmes mis en place par le coach. Il aime bien les attaquants qui bougent, qui ne sont pas figés. J’ai un très bon timing pour prendre la profondeur. Et avec la qualité des joueurs qui m’entourent, je pense que j’aurais de bons ballons.
Quels souvenirs gardez-vous de la Beaujoire ?
Paradoxalement, j’en ai un bon souvenir. Je me souviens de l’an dernier, nous menions 2-0 à la pause et nous avions perdu 3-2, avec ce public qui chantait jusqu’à la dernière minute.
Ouest France
