L’enfant était en vacances chez son oncle au quartier Bepanda, au lieu dit “maturité” dans le 5e arrondissement de la ville de Douala.
Selon ses parents, elle a été abusée par deux hommes présentés comme des locataires dans la cité de son oncle. Ce qui était censé être des vacances paisibles s’est très vite transformé en cauchemar pour cette fillette.
Elle a été conduite à l’hôpital de district de Deido où un certificat médical a effectivement attesté qu’elle avait été violée à plusieurs reprises.
Les deux suspects ont été interpellés et conduits à la brigade de gendarmerie territoriale de Bepanda pour exploitation.
Le père de l’enfant, informé de la situation, est tout de suite venue au chevet de sa fille. Il affirme par ailleurs qu’il était déjà en pleins préparatifs pour la nouvelle année scolaire. C’est une situation qui le met complètement hors de lui. Il demande que justice soit faite.
Des chiffres alarmants
Selon les statistiques du gouvernement camerounais datant de 2019, autour d’un demi million de camerounaises sont concernées par les viols et abus sexuels. C’est pas moins de 57% de conjoints qui sont à l’origine de ces abus sexuels chez les femmes, contre un taux de 54% chez les hommes, d’après la note de l’Institut national de la statistique sur les violences basées sur le genre au Cameroun.
Allant plus loin, une enquête de datacameroon relève qu’en 2018, 2% de femmes ont subi leur première violence sexuelle avant leur 15ans et 6% de femmes ont déclaré avoir été victimes d’agressions sexuelles avant l’âge exact de 18 ans. rapporte le Journal du Cameroun.
Plus concrètement et de façon démographique. « les plus exposées étant celles en union ou en rupture. Des 10 régions que compte le pays, le Centre est celle qui enregistre le plus de cas. Contrairement l’Extrême-Nord où ces abus sont moins fréquents. Cependant, le nombre de victimes est quasiment le même en zone rurale qu’en zone urbaine. Soit 5% de femmes en campagne et 6% en ville » révèle datacameroun.
En mai 2022 une note politique publiée estime à 5%. les femmes qui ont été victimes de violences sexuelles quelque soit la forme à un moment quelconque de leur vie. en 2017. Ne restant pas là, la note indique que ce pourcentage a grimpé de 8% l’année d’après, au point d’atteindre les 13%, phénoménale.
Visiblement les femmes semblent être les principales victimes dans le couple, mais les hommes ne sont pas épargnés révèle la note.
