À Bonamoussadi, un quartier de Douala, l’histoire d’Adeline, une élève de Première, a choqué plus d’un. Surprise par son père en possession d’un iPhone 14 Pro Max d’une valeur de 1,4 million de francs CFA, l’adolescente a dévoilé une vérité troublante. Lire le récit de Cameroon Tribune.
Devant la porte de sa chambre, Adeline éteignait un téléphone avant de prendre le chemin de l’école. L’adolescente qui habite Bonamoussadi (Douala V), et fréquente un collège de ce quartier, a été surprise par son père, quinquagénaire actuellement au chômage, avant d’avoir pu cacher l’appareil. Un appareil comme son géniteur n’a pas dû en voir beaucoup.
« Adeline, à qui appartient ce téléphone ?! », a-t-il aussitôt demandé. L’ado a dit que c’était le sien. Le chef de famille a fait venir la maîtresse de maison, laquelle a dit ignorer que sa fille posséderait pareil appareil. Le père d’Adeline a joint au téléphone un parent officier de police judiciaire (Opj). Puis un neveu ingénieur, actuellement en stage chez un opérateur de téléphonie mobile.
Arrivé chez son oncle, Gérard examine l’appareil et l’identifie : c’est un IPhone 14 Pro Max. Selon lui, l’appareil coûtait un peu plus de 1,4 million à Douala en décembre dernier. Le père d’Adeline la menace de sévices corporels si elle ne lui dit pas tout. La concernée ne dit qu’une chose : « C’est Fabiola ! ».
Il s’agit d’une de ses camarades de 3e, d’un an son aînée. À la question de savoir ce que Fabiola a fait, Adeline reste muette. Alors son père, qui s’occupe à des travaux champêtres du côté de Massoumbou (Pk 21), sort une machette et la met au feu. La collégienne devient plus loquace.
Elle a recroisé Fabiola le 10 octobre 2024 à un anniversaire à Bonapriso. La concernée tenait un téléphone haut de gamme. « Plus d’un million », lui a-t-elle répondu, parlant du prix. À son tour, Fabiola a posé une question : « Tu veux ça ? ». Adeline a rétorqué que la somme n’était pas du tout à sa portée.
« Est-ce que moi j’ai acheté ? », poursuivra Fabiola, avant d’ajouter : « Si tu veux, tu me dis, on en reparle demain ». Adeline a voulu. Elles se sont revues. Son amie lui a dit quelles conditions remplir. En gros, « gérer » trois hommes simultanément dans une chambre d’hôtel.
Outre le téléphone, il y a 400 000 F à la clé. C’est ce mois de janvier (jour non précisé) qu’Adeline a sauté le pas. Les détails sont atroces. On peut juste dire que l’adolescente a été souillée au possible. Après coup, elle a récupéré téléphone et « prime » à la réception de cet hôtel sis à Makèpè. Le parent Opj a consigné l’affaire au poste, et Fabiola est recherchée.
La mère d’Adeline l’a conduite à l’hôpital où un gynécologue a déclaré que la gamine est sexuellement active depuis longtemps. La maman a fait un malaise en l’apprenant. Le médecin a également relevé que l’adolescente était malade, d’où une hospitalisation dans la foulée. de son « cachet », il restait 284.000 F, utilisés en premier pour ses soins.