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Des députés de la Renaissance de plus en plus agacés par les  » frondeurs  » du groupe

Certains députés de la Renaissance n’apprécient pas les critiques de plusieurs élus de leur camp qui envisagent de ne pas voter pour relever l’âge de la retraite. « Il faut qu’ils assument un peu », juge-t-on au sein de la majorité présidentielle.

L’agacement commence à se faire sentir sur les bancs de la Renaissance. Alors qu’une quinzaine de députés macronistes n’ont pas pu voter la réforme des retraites et le faire savoir, leurs collègues méconnaissent leurs préjugés et leur reprochent de plus en plus fortement.

« On en a marre de la chorale des pleureuses », a claqué l’un des cadres du groupe sur BFMTV.com. « On a été élus sur un programme, on le respecte et c’est tout. »

« Nous devons bien réfléchir à nos actions »

Depuis une dizaine de jours, plusieurs élus de la majorité présidentielle sont sortis du bois pour exprimer leur crainte de certains éléments de la réforme proposée par le gouvernement d’Elisabeth Borne, notamment le recul de l’âge légal de départ à 64 ans.

Le débat qui débute ce lundi 6 février dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale s’annonce crucial pour ces parlementaires qui conditionnent leur vote à une meilleure prise en compte de la situation des femmes ou des carrières longues.

Si le gouvernement affiche sa sérénité – Élisabeth Borne a ainsi assuré aux députés que « la majorité serait unie » pour voter le projet de loi – plusieurs députés n’aiment pas ces sorties.

« Je rappelle que nous avions été élus sur un projet encore plus ambitieux de retraite à 65 ans et que nous sommes à un tournant du quinquennat », rétorque l’élu de l’Essonne Robin Reda. « Nous devons bien réfléchir à nos actions. »

« On est tous un peu tombés du placard »

Les critiques passent d’autant moins bien que la majorité n’a pas l’habitude de composer avec le désir d’indépendance de ses membres. A l’exception de la loi asile-immigration défendue en 2018 par Gérard Collomb, alors ministre de l’Intérieur, la majorité n’a jamais été traversée par de fortes tensions.

Face à la défaite de plusieurs députés de gauche lors des dernières législatives et à une majorité à droite plus marquée qu’en 2017, nombreux sont aussi ceux au sein du groupe qui n’ont pas vu venir la dissension.

« On est tous un peu tombés du cabinet quand on a vu que Barbara Pompili ne voulait pas voter pour le texte. On n’est peut-être pas d’accord mais on se le dit », explique un lieutenant de la macronie.

La sortie de l’ancien ministre d’Emmanuel Macron, qui expliquait mi-janvier à BFMTV.com qu’il ne souhaitait pas voter la réforme « à ce stade », a jeté un froid au sein de la macronie.

« Nous avons la liberté de parler »

Si l’ex-écologiste a été le premier à sortir du bois, d’autres députés de la Renaissance lui ont emboîté le pas comme Patrick Vignal, suivi d’un élu Modem et de 2…

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