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Démenti : la Fecafoot n’a pas fait de conciliation avec Le Cop Sportif, selon Ernest Obama

Le chef du département communication de la Fédération camerounaise de football Ernest Obama demande à ses compatriotes de ne pas croire à ces rumeurs.

Pour Ernest Obama les allégations indiquant une conciliation à l’amiable entre la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) et Le Cop Sportif vise à distraire l’opinion. Il n’en est rien de tel. Ce qu’il faut retenir c’est que la Fecafoot ne va plus fonctionner avec l’équipementier français.

«Une rumeur largement partagée sur la toile prétend que la Fédération camerounaise de football a accepté une conciliation avec l’ancien équipementier des lions indomptables du Cameroun. J’apporte un démenti formel à cette allégation fabriquée dans le but de distraire l’opinion publique. Le contrat avec l’équipementier Le Coq Sportif a été rompu. La page est définitivement tournée. La Fédération appelle l’opinion publique à ne pas se laisser distraire par l’agitation stérile et inopportune en cours. Elle assure la famille du football qu’elle reste concentrée sur ses objectifs et déterminée à redonner au football camerounais toute sa GRANDEUR. Avec des partenaires SÉRIEUX», a écrit Ernest Obama sur sa page Facebook.

A titre de rappel, c’est le lanceur d’alerte Boris Bertolt qui a rapporté que les avocats de la Fecafoot qui étaient face à Le Cop Sportif ont été favorables à un arrangement à l’amiable.

«Les débats ont duré moins de 50 minutes. Dans un premier temps, les avocats du Coq Sportif, le plaignant ont expliqué pourquoi ils trainaient la FECAFOOT en justice : POUR RUPTURE ABUSIVE DU CONTRAT. Les avocats de la FECAFOOT ont fait que le contrat avait été rompu pour deux principales raisons : Le non – respect des délais de paiement et le coût des maillots jugés élevés.

A ces griefs, les avocats de Coq Sportif ont répondu que tous les paiements avaient été respectés dans les délais à l’exception d’un seul paiement celui du mois d’avril qui a eu un retard de 15 jours mais a finalement été réglé. Non sans indiquer qu’ils n’avaient pas reçu la facture de la FECAFOOT. Sur la question du coût des maillots, ils ont fait savoir que les coûts sont fixés par l’équipementier en fonction des moyens de production. Ils ont également accusé la FECAFOOT de n’avoir pas respecté les closes du contrat relatives au processus de résiliation…Devant ces échanges, le magistrat français du tribunal de commerce de Paris a posé une question aux avocats de la FECAFOOT devant Samuel Eto’o : Est-ce que vous êtes prêt pour une conciliation ?Ce à quoi les avocats de la FECAFOOT ont répondu sans hésitation : OUI », a écrit Boris Bertolt.

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