Le chef des Forces de défense d’Ambazonie à Bamenda, connu sous le nom de Général Weapon, a été tué au quartier général régional du Nord-Ouest le dimanche 24 novembre 2024.
Il a été tué aux côtés de son adjoint, connu sous le pseudonyme de Colonel Mami, lors d’une embuscade de l’armée camerounaise.
L’armée aurait de nouveau bondi quelques minutes plus tard, tuant trois autres combattants après s’être rassemblés pour enterrer le Général Weapon et le Colonel Mami à Nchualam, Mankon-Bamenda.
Les soldats ont récupéré deux voitures Prado que les combattants avaient saisies auprès des habitants et qu’ils utilisaient pour leurs opérations à Bamenda.
L’ancien chef de la défense des ADF, Ngong Emmanuel, connu sous le nom de Capo Daniel, a confirmé le meurtre des combattants dans un message sur les réseaux sociaux.
Il a écrit : « Nous vous apportons une très triste nouvelle ce dimanche. Le Général Weapon de la brigade ADF de Bamenda a été tué. »
Selon le Capo Daniel, qui avait depuis longtemps quitté les rangs des ADF, les combattants ont été tués pour avoir infligé des souffrances aux populations.
Le général Weapon aurait conduit les combattants séparatistes à commettre plusieurs atrocités dans la ville de Bamenda. Il est accusé d’avoir brûlé des impôts à Bamenda, d’avoir kidnappé contre rançon, d’avoir extorqué des fonds au nom de l’impôt de libération, d’avoir commis des vols à main armée, entre autres.
Basés à Alabukam, le commandant séparatiste décédé et ses éléments avaient imposé un règne de terreur à Bamenda, ciblant les civils et les entreprises privées. Ils auraient bloqué la route Bamenda-Mbengwi, forçant la population locale à accéder aux deux villes par Bali-Nyonga et d’autres routes de brousse.
Ni les ADF ni son aile politique, l’Ambazonia Governing Council (AGoVC), n’ont réagi à la mort de quelqu’un qu’ils applaudissaient beaucoup.
