Dans le contexte des récentes attaques meurtrières perpétrées par les séparatistes, le Préfet du département du Fako a pris des mesures restrictives concernant l’utilisation des motos dans les villes de Buea, Limbe, Tiko et Muyuka. Cette décision a été prise en réponse à une série d’attaques mortelles survenues dans la région.
Le Préfet du Fako, Monsieur Chaibou, a récemment signé un arrêté préfectoral imposant des restrictions sur l’exploitation des motos commerciales dans certaines zones du département du de Fako. Selon cet arrêté, à partir de la date de sa signature, la circulation des motos sera restreinte de 20h à 6h dans les villes mentionnées précédemment. Il est important de noter que cette décision restera en vigueur jusqu’à nouvel ordre. La population locale a été informée des risques encourus en cas de violation de cet arrêté, conformément aux lois en vigueur.
Malheureusement, la violence continue de se propager dans la région du Sud-Ouest. Bien qu’il y ait eu une période de retour à la normalité, les séparatistes armés ont intensifié leurs attaques depuis la reprise des cours dans les écoles de la région. Le 5 septembre 2023, un incident tragique s’est produit à Alou, dans le département du Lebialem du Sud-Ouest. Des militants séparatistes armés ont fait exploser un engin explosif improvisé, détruisant un camion militaire et entraînant la mort d’une mère de famille civile.
Le lendemain, ces combattants ont imposé un confinement de deux semaines à Muea, Buea et ses environs. Pendant cette opération, trois personnes ont été tuées et plusieurs véhicules incendiés. Les victimes étaient toutes des civils vaquant à leurs occupations quotidiennes. De plus, une femme a tragiquement perdu la vie lors d’un échange de tirs entre les combattants Ambazonia et l’armée camerounaise à Muyuka. Le 9 septembre 2023, une bombe locale a explosé à Limbe, entraînant la mort tragique d’un conducteur de moto-taxi et blessant plusieurs autres personnes.
L’avenir de la région anglophone demeure incertain face à cette situation. Il est essentiel de prendre en compte ces événements tragiques et de continuer à suivre de près l’évolution de la situation dans la région.


