fbpx

Cameroun Actuel

Covid-19: levée des mesures barrières entre joie et inquiétude

a été mal accueilli à ce jour car inattendu et voire impréparée pour les populations du Cameroun. Cette mesure, la fermeture des bars, des restaurants et espaces de loisirs dès 18 heures. La pilule amère a été ingérée par les populations du Cameroun et ce pendant une triple quinzaine de jours.

Jeudi dernier alors qu’il était 17 heures passées de plus d’une dizaine de minutes, tel un cri de joie poussée par les enfants lors du rétablissement du courant électrique par la société principale distributrice d’énergie électrique au Cameroun, les populations ont poussé des cris de joie à cause de la levée de certaines décisions prises par le chef de l’État. Une décision, peut être que oui ou peut être que non aurait un impact sérieux sur la vie des camerounais.

devenir des camerounais dans les prochains jours compte tenu de la propagation sans cesse croissante du coronavirus au Cameroun. Jeudi dernier, alors que Justine Ndiffo, en train de fermer son établissement et propriétaire du restaurant où sont vendus de la viande de brousse ainsi que de la boisson alcoolisée entre 6h et 18h, alors qu’il est 17h12 exalte de joie pour manifester son insatisfaction à cause de ce que beaucoup considéraient comme un écrou est levé.

« Je ne suis pas véritablement d’accord avec cette ouverture de bars et de restaurants au-delà de 18 heures parce que depuis que cette mesure a été mise sur pied, je fais plus de recettes été et je me repose plus que par le passé. Maintenant que les clients savent qu’ils peuvent venir ici au-delà de 18 h, mon personnel et moi travaillons un peu plus mais pourtant qu’avec le confinement, nous faisions plus d’entrées entre 8h et 17h30 », explique Sandrine Ngahane,

Dans les bars à Essos, Ngousso, Eleveur comme à Soa, le constat est le même. A l’entrée, il y a des seaux-robinets avec du savon mais peut-on dire que cela est suffisant pour contre l’expansion du covid-19 dont les chiffres ne régressent pas au Cameroun. Quel que soit le point de vente de produits de produits brassicoles, les mesures de distanciation ne sont pas respectées plus encore le port du masque par les nombreux consommateurs en place.

Pour Paulin Nkoulou, « le coronavirus a été vaincu au Cameroun, tout ce que les blancs disent là-bas, c’est parce qu’ils ne disposent pas de plantes naturelles comme nous. Ils tiennent à répandre de cette maladie qui existe depuis chez nous et que nous soignons très facilement. Leur masque ainsi que leur histoire de mots ne fonctionne pas chez moi. Nous avons le coronavirus depuis et nous le combattons sans qu’il ne nous tue. Ceux qui en meurent sortent de chez eux. Si le président de la République a décidé ainsi c’est parce qu’il sait que c’est une affaire de blancs », dit-il.

Dans les bars et les restaurants, les mesures telles que la distanciation ne sont pas d’actualité. Ils sont peu, les clients qui arborent leurs masques normalement et le peu qui le fait porte le ; masque soit sous le menton ou accroché à une oreille.

« Mon établissement est très fréquente et j’ai exigé et j’exige que chaque client qui veut consommer dans mon établissement se lave les mains et porte un masque. Mon malheur est que je ne suis pas constamment au snack donc ces mesures sont parfois flouées. Le président a compris que les populations et plus encore ne peuvent pas s’en sortir avec ces mesures et en les allégeant, il est question de demander à chaque camerounais ainsi que toute personne vivant au Cameroun d’être suffisamment responsable de lui-même et de tous ceux qui l’entoure », explique Beaudix Biyee, responsable d’un établissement brassicole et étudiant chercheui en doil public a l’universilé du Yaoundé-ll à Soa

Dans les transports en commun et surtout dans les transports interurbains,’• les risques de propagation du virus sont devenus plus grands. Ici, on ne vérifie plus si vous portez un masque ou’ non, seul le montant correspondant aux frais de transport importe. En ce qui concerne les taxis, le constat est le même.

Que vous ayez le masque ou non, on s’en fout Baudelaire Ekeng, chauffeur de taxi fait savoir que, << je suis revenu en route parce que le transport est redevenu normal. S’il faut respecter des mesures, tous ceux qui exercent dans le transport en commun devront changer le métier. Moi, je porte mon masque pour me mettre l’abri de toute forme de menace bactériale. Ils sont très peu ceux qui prennent véritablement la menace au coronavirus en considération », dit-il.

Source: Le Jour

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Dernières nouvelles

Suivez-nous !

Lire aussi