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CAN 2021 : les Fennecs au bord de l’élimination

Après avoir été tenu en échec par la Sierra Leone (0-0) lors de la première journée, l’Algérie, grande favorite de la compétition, s’est inclinée contre toute attente face à la Guinée Equatoriale (0-1) dimanche dernier à Japoma. Une défaite qui met les Fennecs en très mauvaise posture pour la qualification en huitièmes.

Dimanche noir pour la sélection algérienne ! Arrivé au Cameroun dans la tunique dorée d’hyper favori, le champion en titre a vécu un véritable cauchemar sur la pelouse de Japoma, devenue le temps d’une rencontre, le cimetière de leurs espérances.

Invaincue depuis octobre 2018, l’équipe de Djamel Belmadi restait sur 35 matchs sans défaite toutes compétitions confondues. Le record d’Afrique. Il ne lui manquait que deux petits matchs pour battre le record du monde détenu par l’Italie. Mais la voie royale vers le Graal est pavée de ronce et d’embûches.

Et parmi ces écueils inattendus, se dresse fièrement la Guinée Equatoriale dont les pronostics voyaient couler sous le poids d’un lourd score face aux Fennecs. Mais les voix de la Can étant insondables, c’est finalement l’équipe qu’on présentait comme le petit poucet qui a envoyé au tapis l’ogre algérien. En s’inclinant face aux équato- guinéens, la série d’invincibilité prend donc fin tout près des 37 matchs sans défaite de la Squadra Azzura (entre 2018 et 2021).

De quoi plonger le sélectionneur algérien dans la confusion. Lui qui a eu des mots forts pour tenter d’expliquer le revers de ses poulains.

« Il n’y a pas toujours des réponses rationnelles à tout. On peut dominer outrageusement sans marquer ou prendre de point et on peut en parler pendant des heures. On se crée des occasions par dizaine mais aucun ballon veut aller au fond. Leur corner n’est même pas repris, c’est un ballon qui traine et ils marquent. Que voulez-vous ? On est dans le dur, dans la difficulté. Après une grosse période de vaches pleines, on est dans une période de vaches maigres ».

Un Djamel Belmadi qui a rapidement parlé à ses hommes dans le vestiaire pour tenter de les remobiliser.

« J’ai dit aux joueurs de ne jamais parler à chaud mais j’avais envie de leur parler. J’ai vu un groupe de coéquipiers, de compatriotes et de frères peinés, frustrés et presque abattus. Je leur ai dit que je suis encore plus peiné pour le fait que leurs efforts ne soient pas récompensés, de par le résultat, et l’arrêt de la série de 3 ans qui s’arrête soudainement ».

Une série qui, de son propre aveu, était presque devenue une obsession. « On voulait avoir la série mondiale mais on est deuxième ou troisième. Cette série occupe nos pensées et c’est normal. Mais maintenant, il y a autre chose à aller chercher ».

Vaincre la Côte d’ivoire ou mourir

Cette autre chose, c’est la qualification avec un choc terrible qui s’annonce face à la Côte d’ivoire. Et en vue de ce choc, Belmadi affiche un discours combatif.

« La prochaine rencontre sera une rencontre difficile. La Côte d’ivoire est une bonne équipe et ils ont des grosses individualités. On ne s’attendait pas à avoir 1 point après 2 matchs. (…) Bien sûr, on n’acceptera pas d’être éliminé de ce tournoi sans tout donner. » Pour s’en sortir, Djamel Belmadi convoque une sorte d’union sacrée.

« Le monde va s’abattre sur nous. J’en prends largement la responsabilité là- dessus. On doit y croire. La Côte d’ivoire est une grosse équipe mais ça ne sera pas insurmontable. (…) Tant que je ne suis pas mort je vais y croire. Je leur ai rappelé 2018. Ils étaient tous là. Qu’est-ce qui était plus difficile ? Se relever à ce moment-là ou maintenant après 3 ans de travail ? ».

Malgré ses stars Riyad Mahrez, Islam Slimani et Baghdad Bounedjah, l’attaque de l’Algérie est à sec et le champion d’Afrique au bord de l’élimination dès le premier tour de la Coupe d’Afrique des nations. Un scénario qui rappelle aux plus anciens le souvenir terrible de la Can 1992. Avec un mimétisme terrible entre les deux compétitions.

En effet, les Fennecs étaient déjà tombés dès le premier tour à l’époque après être arrivés en tant que tenant du titre. Mais les parallèles ne s’arrêtent pas là puisque dans leur groupe de l’époque figurait une certaine équipe de Côte d’ivoire, adversaire final dans quelques jours. C’est dire que le choc contre les Eléphants jeudi prochain vaudra cher.

Le Messager

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