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Cameroun : un vaste réseau de fabrication de faux documents routiers démantelé à Ngaoundéré

Les enquêteurs du peloton routier motorisé du chef-lieu de la région de l’Adamaoua, sous la houlette du Commandant Mefire Njifenjou Ebenezer, ont mis fin à une bande de malfaiteurs spécialisés dans la confection des documents falsifiés.

Ils sont dans les filets depuis le 27 avril 2022. Ce sont des membres d’un gang appartenant à un réseau spécialisé dans la confection, la falsification de faux documents routiers opérant entre l’Adamaoua et le Nord Cameroun. Composé de quatre personnes, ils excellaient dans cette sale besogne depuis des mois.

Ces présumés faussaires ont pour noms : Essimbi Sikaoue Benjamin, 30 ans et responsable des Impôts en service au Centre des impôts des moyennes entreprises (Cime) de Garoua et présumé cerveau de la bande ; Shiendeu Gonzoua Salomon, 27ans et informaticien du groupe ; Djamouldine 26 ans et démarcheur et enfin Ibrahima Amadou, 30 ans, chauffeur ont été pré-entés, ce mercredi 4 mai 2022 a la presse.

Selon des sources sécuritaires, tout est parti d’un véhicule de transport en commun de l’agence Luxe arrêté pour excès de vitesse. En procédant à la vérification des documents et pièces du véhicule, les hommes du Commandant Mefire Njifenjou Ebenezer constatent des irrégularités sur l’attestation de non redevance.

Une vérification sur le site internet de la Directions générale des Impôts dévoile la supercherie. Plus grave, pour faux et usage de faux, d’autres pièces telles que la carte grise rejoignent la liste des documents qui rendent suspects ces quatre personnages. Ils seront directement conduits à la Brigade territoriale de Mbideng.

Dans la foulée, le chauffeur Ibrahima Amadou âgé de 30 ans, racontera comment il a procédé pour obtenir les dits documents. Informé, le Commandant Mefire Njifenjou ordonne l’ouverture d’une enquête pour faire toute la lumière sur cette affaire louche. Ce, avec l’aval du Procureur de la République près des tribunaux de grande instance de Ngaoundéré.

De fil à aiguille, les investigations sur le terrain permettent de mettre la main un premier suspect du nom de Djamouldine 26 ans, présenté comme le démarcheur qui les conduit à son tour au Cime de Garoua où son complice Essimbi Sikaoue Benjamin est en service comme déclarant en douane. Joint au téléphone dans un premier temps, ce dernier reconnaît les faits à son tour et décide de dire où se trouve le laboratoire tenu par Shiendeu Gonzoua Salomon, un informaticien au célèbre quartier Yelwa.

Manque à gagner

Une perquisition au labo du faux per- met de découvrir et de saisir entre autres du matériel informatique et plusieurs faux documents de différentes administrations aux rangs desquels : des certificats de visite technique, des quittance du Trésor public, des attestions d’assurances, des cartes grises et cartes grises provisoires, des permis de conduire, des reçus d’encaissement de primes, des attestations d’assurance, des certificats de nationalité , des certificats de non impositions, des certificat de contrôle technique, des laisser-passer , des vignettes auto, des factures de quincaillerie, des procurations notariées, des permis de conduire, des déclaration de mise en circulation, des extraits d’actes de naissance, des diplômes, des fiches d’immatriculation…

Selon le Commandant Mefire Njifenjou, Sous-officier supérieur de gendarmerie, Officier de police judiciaire diplômé en motocycliste en charge du peloton routier motorisé de Ngaoundéré, les activités criminelles de cette bande, en plus de porter le discrédit sur les documents administratifs routiers, constituent aussi un grand manque à gagner pour tous les services qui ont été victimes de leurs forfaits. Mefire Njifenjou a profité de l’occasion pour appeler la population à plus de vigilance et surtout à signaler tout cas suspect aux services de sécurité.

Le Messager

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