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Cameroun – Marché financier de la Cemac : Qui va rentrer en bourse ?

Le comité ministériel de l’Union monétaire de la sous-région réuni récemment en visioconférence, a demandé aux Etats de transmettre les listes d’entreprises pressenties.

La dynamisation du marché financier de l’Afrique centrale est un impératif. Ce marché devrait contribuer au financement des économies de la sous-région. C’est sans doute pour atteindre cet idéal que suite à la session ordinaire du comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (Umac) tenue par visioconférence sous la présidence de Tahir Hamid Nguilin, président statutaire, par ailleurs ministre tchadien des Finances et du Budget, le 3 juillet dernier, des Etats ont reçu comme une sorte d’alerte.

La croissance économique de la sous-région passera aussi par l’essor du marché financier. C’est dans ce sens que les États ont été appelés à transmettre, dans les meilleurs délais, la liste des entreprises dont une partie du capital est à introduire en bourse. Ceci pour une application effective du règlement Cemac relatif à l’introduction en bourse des participants des Etats et de leurs démembrements, peut-on retenir du communiqué final.

Le Covid-19, l’invité de l’heure à toutes les réunions n’a pas manqué au programme. Le 3 juillet dernier encore, son impact sur la conjoncture économique et financière des États de la sous-région a été évalué. Le comité relève donc que du fait des incertitudes engendrées par les mesures de lutte contre le Covid-19 dans le contexte économique mondial, les performances économiques de la Cemac devraient fatalement être impactées.

«Toutefois, l’ampleur de l’impact de cette pandémie sur l’activité économique sous-régionale demeure incertain, en liaison notamment avec les difficultés à anticiper l’évolution de la pandémie et les cours du pétrole brut sur les marchés internationaux», constate d’abord le comité. Il recommande donc une vigilance accrue dans le suivi périodique de l’évolution des différents indicateurs économiques et financiers, « afin de pouvoir réagir et adopter les mesures correctrices nécessaires en cas de déviation marquée par rapport à la trajectoire initialement anticipée de l’économie ».

On a aussi abordé la question de la deuxième génération des programmes économiques et financiers avec le Fonds monétaire international qui devraient être axés sur les réformes visant la transformation structurelle des économies, l’amélioration du climat des affaires et la réalisation d’une croissance durable et inclusive.

Statuant sur les perspectives de la relation entre l’institution financière et les différents États, le comité a indiqué que « la sortie rapide de la crise économique, en vue de consacrer les efforts à la mise en œuvre des programmes de deuxième génération, nécessite que les pays de la Cemac surmontent les effets de la pandémie de covid-19 sur les économies, grâce notamment à une meilleure mobilisation des appuis d’urgence et exceptionnels des partenaires au développement».

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