Les bases de ce projet ont été fixées au cours d’une concertation entre les pouvoirs publics et les bailleurs de fonds ce 24 mai dans la cité capitale.
Il est question de rechercher des financements pour cette infrastructure qui cristallise les attentions des partenaires stratégiques du Cameroun, et dont le principal objectif est de décongestionner la capitale politique camerounaise.
Présentation du projet
Près de 800 milliards sont nécessaires pour le lancement des travaux de cette infrastructure routière qui sera construite sur un linéaire de 92 km. Subdivisée en 4 tronçons, cette voie de contournement comportera entre autres, 18 échangeurs, 17 passerelles et 3 grands ouvrages hydrauliques.
On projette également la construction de 4 pôles de développement urbain à proximité des échangeurs situés à l’Ouest de Yaoundé, au Sud, à l’Est et au Nord de la capitale. Des pôles constitués notamment de logements sociaux, lieux de tourisme et autres centres attractifs. Des dispositifs et bien d’autres, voués à améliorer la sécurité des usagers et le cadre de vie des populations.
L’importance de l’ouvrage
Pour la Ministre de l’Habitat et du Développement urbain, Celestine Ketcha Courtès, l’importance de cette infrastructure routière n’est plus à démontrer. “Le président de la République, son excellence Paul Biya, nous a engagés dans la modernisation des villes camerounaises, et cela passe par les infrastructures routières et voies de contournement. Cette voie de contournement est salutaire pour les 4,5 millions de Yaoundéens qui se partagent les voies internes avec le trafic en transit”. Au-delà, la Ministre affirme qu’il est temps de réagir pour que la sous région profite également sur le plan économique, de ce désengorgement de la capitale.
Des partenaires engagés
Pour la réalisation de cette voie de contournement qui va faciliter la mobilité urbaine à Yaoundé et l’intégration sous régionale, le Cameroun peut compter sur ses partenaires au développement qui assurent que leur aide s’étend au-delà du présent projet. S.E Philippe Van Damme, ambassadeur, chef de délégation de l’Union européenne au Cameroun affirme ainsi: “Nous avons d’autres projets complémentaires qui sont focalisés sur la ville-même, puis en parallèle bien sûr”.
L’institution financière sous régionale figure également parmi ces partenaires au développement. Richard Zogo Ekassi, représentant de la Cemac annonce à cet effet que : “Il y a plusieurs initiatives qui sont en cours en ce moment et qui peuvent participer à développer le commerce. D’abord au niveau national, régional et même au niveau intercontinental”.
Crtv
