L’activiste LGBT+ basée au Royaume-Uni, Bandy Kiki, a récemment souligné que la loi criminalisant les pratiques homosexuelles et le mariage entre personnes de même sexe au Cameroun affecte davantage les pauvres que les riches. Cette déclaration a été faite dans le contexte du « coming out » de Brenda Biya, la fille du président camerounais Paul Biya. Selon Kiki, cette sortie publique de Brenda pourrait remettre en question ces lois existantes.
« Évidemment, en tant que première fille du pays, son coming out défie directement les lois et les normes sociétales du Cameroun qui criminalisent et stigmatisent les relations homosexuelles. Cela attire l’attention sur les problèmes légaux et sociaux auxquels la communauté LGBTQ+ est confrontée au Cameroun. Il est impératif de noter que les lois anti-LGBT au Cameroun ciblent de manière disproportionnée les pauvres. La richesse et les connexions créent une protection pour certains, tandis que d’autres font face à des conséquences sévères », a déclaré Kiki.
Le 30 juin 2024, Brenda Biya a posté une photo d’elle embrassant sa petite amie sur son compte Instagram, révélant qu’elle voulait que le monde sache à quel point elle était follement amoureuse du mannequin brésilien. Le coming out de Brenda a été un choc pour sa famille et les Camerounais, mais la communauté LGBT+ a jubilé.
« Je suis tellement heureuse pour Brenda Biya et j’aime qu’elle se soit sentie assez forte pour partager cette partie d’elle-même avec le monde. Son coming out a apporté de l’espoir et une excitation bien nécessaire au sein de la communauté LGBT+ du Cameroun », a confié Bandy Kiki à nos confrères de CNA.
Brenda Biya a reçu des critiques de sa famille, qui lui a demandé de supprimer toutes les vidéos et photos postées sur son compte Instagram. Le public camerounais a également sévèrement critiqué la jeune femme de 27 ans. Un groupe de pression local au Cameroun a déjà déposé une plainte auprès des tribunaux pour poursuivre Brenda Biya. Bandy Kiki a déclaré que cela était prévisible.
« Faire son coming out est toujours un défi, et cela peut être encore plus difficile pour Brenda compte tenu de son profil élevé et de l’examen public auquel elle est soumise. J’espère qu’elle a un système de soutien solide composé de personnes qui se soucient d’elle et peuvent l’aider à traverser ce parcours. Bien qu’il y ait des commentaires anti-LGBT haineux en ligne, je veux que Brenda sache qu’il y a aussi un soutien significatif pour elle au sein de la communauté LGBT du Cameroun. »
Les pratiques homosexuelles sont interdites au Cameroun en vertu de l’article 347(1) du code pénal, avec des amendes allant jusqu’à 20 000 francs CFA et des peines d’emprisonnement pouvant atteindre cinq ans.
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Laisseznous avec la manipulation,
Elle ne vous a pas demande de faire la propagande pour elle ,
Le fils de Bernard Nzongang et KAMTO sont des pedes , pourquoi vous n’en parlez point,
Espece de trbaliste Bamileke